Près d’une cinquantaine de spectacles venus de France, d’Europe et du monde sont présentés pendant trois semaines à Lyon et dans toute la région.
La Biennale de la Danse vient de s’ouvrir à Lyon avec son traditionnel défilé, qui revient dans la rue après les années COVID.
Près de 4 000 danseurs, musiciens et costumiers ont rythmé le centre-ville de Lyon, un événement qui a pour vocation de conquérir tous les publics.
« Le défilé est vraiment un projet phare de ce qu’on appelle aujourd’hui l’action culturelle, la médiation culturelle », souligne Tiago Guedes, directeur artistique de la Biennale de la Danse de Lyon.
Guedes poursuit : « C’est vraiment une année de travail entre chorégraphes professionnels et amateurs, au niveau de la danse mais aussi de la musique, des costumes, des chars, vraiment, c’est de l’art total. La Biennale doit vraiment donner de la visibilité à toutes les danses, et le défilé est un grand marqueur de cette idée – de la démocratisation de la danse.
Près d’une cinquantaine de spectacles venus de France, d’Europe et du monde sont présentés pendant trois semaines à Lyon et dans toute la région.
Ce sont 181 représentations qui sont proposées dans 51 salles réparties dans 34 villes de la métropole lyonnaise et de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Donner vie à la nuit
La Biennale investit également des espaces industriels pour créer des événements éphémères et insolites.
Sous le nom de « Club Bingo », la Biennale propose une programmation axée sur le monde de la nuit, des battles de DJ, et de nombreuses soirées joyeusement influencées par la culture du voguing, célébrant les marges et les minorités, et où tous sont les bienvenus.
« Nous sommes tous danseurs, et c’est ce que nous voulions montrer, qu’à Lyon il y avait beaucoup de collectifs qui organisaient des soirées, dans plein de lieux alternatifs », raconte Rose-Amélie Da Cunha, programmatrice du Club Bingo. « Et ce sont ces collectifs que nous avons invités avec nous à ces soirées – pour installer des pistes de danse libératrices, joyeuses, inclusives et aussi sûres que possible. »
L’idée maîtresse de cette biennale est de ne laisser personne de côté. Il cherche à briser l’image parfois élitiste que peut véhiculer la danse contemporaine et à déconstruire les barrières entre les genres et les styles.
La Biennale de la Danse de Lyon se déroule jusqu’au 30 septembre.