Des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées samedi dans de nombreuses capitales du monde pour appeler à un cessez-le-feu immédiat à Gaza. Un rassemblement pro-israélien devait avoir lieu dimanche à Londres.
Dimanche marque le 100e jour depuis que 250 Israéliens ont été pris en otage par des militants qui ont traversé la frontière depuis Gaza le 7 octobre, déclenchant la dernière guerre entre Israël et le Hamas.
Avant cette sombre étape, des dizaines de milliers de manifestants en Europe et au-delà ont organisé samedi d’énormes rassemblements dans le cadre d’une journée mondiale d’action contre la guerre en cours à Gaza.
À Washington DC, les manifestants ont exprimé leur colère contre la position de l’administration du président Joe Biden et ont appelé à l’arrêt de l’aide américaine à Israël.
À Londres, les manifestants ont cherché à attirer l’attention sur le sort des enfants dans la bande de Gaza, symbolisé par une marionnette géante appelée Petite Amal, une marionnette de 3,5 mètres initialement destinée à mettre en lumière les souffrances des réfugiés syriens.
La marionnette est devenue un emblème des droits de l’homme lors d’un voyage de 8 000 kilomètres depuis la frontière turco-syrienne jusqu’à Manchester en juillet 2001.
La police métropolitaine de Londres a déclaré que quelque 1 700 policiers seraient de service pour la marche, dont beaucoup viendraient de l’extérieur de la capitale.
Le commissaire adjoint de la police métropolitaine, Matt Twist, a déclaré à la chaîne de télévision britannique Sky News que les enquêtes se poursuivraient « après l’événement » dans les cas où des personnes « auraient pris des photos de quelque chose qui pourrait être antisémite ou inciter à un crime de haine ».
Un certain nombre de conditions ont été posées pour la marche, notamment une directive selon laquelle aucun participant à la manifestation ne s’aventurerait à proximité de l’ambassade israélienne.
Un rassemblement pro-israélien devait avoir lieu dimanche à Londres.
Ailleurs, des dizaines de membres des familles de quelque 130 otages israéliens toujours détenus par des militants du Hamas ont assisté à l’ouverture d’une installation artistique à Tel Aviv.
Ce tunnel souterrain cherche à décrire les conditions dans lesquelles les captifs sont détenus à Gaza.
Alors que des dizaines de femmes, d’enfants et d’étrangers ont été libérés au cours d’une semaine de cessez-le-feu en novembre et qu’un certain nombre d’otages ont été confirmés morts, 132 autres restent en captivité.
La Croix-Rouge n’a pas été autorisée à les voir et on ne sait presque rien de leur état.