Palestinians search for the bodies of their relatives killed in an Israeli bombardment of a school in Deir al-Balah, central Gaza Strip.

Jean Delaunay

Une frappe israélienne contre une école abritant des déplacés de Gaza fait 27 morts

Israël a poursuivi ses frappes sur la bande de Gaza dévastée, affirmant qu’elles étaient nécessaires pour empêcher le Hamas de se regrouper.

Une frappe israélienne contre une école abritant des personnes déplacées dans la bande de Gaza a tué au moins 27 personnes jeudi, selon des responsables médicaux palestiniens.

Des témoins qui s’étaient réfugiés sur place ont déclaré que la grève avait eu lieu lors d’une réunion de travailleurs humanitaires, avec un enfant et sept femmes parmi les morts, selon les médecins de l’hôpital des martyrs d’Al-Aqsa qui ont déclaré avoir reçu les corps.

Les Forces de défense israéliennes (FDI) ont déclaré que la frappe était une attaque de précision visant un centre de commandement et de contrôle militant situé à l’intérieur de l’école, mais n’ont fourni aucune preuve.

Israël continue de frapper Gaza avec des attaques que les forces armées jugent nécessaires pour empêcher le Hamas de se regrouper après un an de bombardements et de combats au sol.

Cette affirmation a été contestée à la fois par des témoins et des groupes humanitaires.

La branche palestinienne de l’ONG suisse Terre des Hommes a déclaré dans un communiqué que des membres de ses propres équipes de santé pour enfants avaient été tués dans l’attaque de l’école.

Des Palestiniens recherchent les restes de leurs proches tués lors d'un bombardement israélien contre une école à Deir al-Balah, au centre de la bande de Gaza.
Des Palestiniens recherchent les restes de leurs proches tués lors d’un bombardement israélien contre une école à Deir al-Balah, au centre de la bande de Gaza.

Des témoins affirment que Tsahal a frappé alors que les directeurs d’école rencontraient des représentants de groupes humanitaires dans une pièce qui était auparavant utilisée par la police dirigée par le Hamas. Cependant, aucun policier n’était présent au moment de la frappe.

Plus tôt cette semaine, Tsahal a lancé une opération aérienne et terrestre à grande échelle contre le Hamas à Jabaliya, un camp de réfugiés urbain au nord de Gaza qui a été le théâtre de violents combats.

Les résidents ont déclaré avoir entendu des drones et des avions israéliens au-dessus de leur tête alors qu’ils restaient coincés à l’intérieur. Le ministère de la Santé de Gaza a indiqué avoir découvert 54 corps, dont de nombreux autres probablement cachés sous les décombres.

Dans le même temps, Israël continue de frapper des cibles à Beyrouth parallèlement à une incursion terrestre lancée la semaine dernière dans le cadre d’une campagne visant à détruire le groupe militant Hezbollah soutenu par l’Iran.

La force de maintien de la paix des Nations Unies au sud du Liban, la FINUL, a déclaré qu’un char israélien avait tiré sur son quartier général dans la ville de Naqoura, blessant deux soldats de la paix qui ont ensuite été hospitalisés. L’armée israélienne a déclaré qu’elle enquêtait sur l’incident.

La Finul a déclaré dans un communiqué que son quartier général et ses positions voisines « ont été touchés à plusieurs reprises ».

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