Vers 1,2. Des millions de personnes ont été chassées de leurs foyers depuis qu’Israël a intensifié ses frappes au Liban en septembre.
Une frappe israélienne contre un camp de réfugiés dans le nord du Liban a tué un responsable du Hamas, Saeed Atallah Ali, et sa famille, a annoncé samedi le groupe militant.
Cette frappe matinale est intervenue un jour après qu’une autre frappe aérienne israélienne a coupé une autoroute principale reliant le Liban à la Syrie, laissant deux énormes cratères de chaque côté de la route.
Israël a lancé mardi une invasion terrestre du Liban, affirmant qu’il menait des « raids terrestres ciblés » dans des villages proches de la frontière israélienne dans le but de cibler le groupe militant du Hezbollah.
Neuf soldats israéliens sont morts dans le conflit au sud du Liban, selon l’armée israélienne.
Pendant ce temps, les Pays-Bas sont devenus le dernier pays européen à rapatrier ses citoyens du Liban alors que le conflit s’intensifie.
185 personnes sont arrivées vendredi soir à la base aérienne d’Eindhoven en provenance du Liban, dont plus d’une centaine de citoyens néerlandais et des membres de leurs familles.
Un Belge, un Irlandais et un Finlandais étaient également à bord.
Le ministère néerlandais des Affaires étrangères a reçu environ 500 enregistrements pour deux vols de rapatriement, et un autre est attendu samedi.
Israël et le Hezbollah échangent des tirs presque quotidiennement à travers la frontière libanaise depuis l’attaque transfrontalière du Hamas le 7 octobre 2023, qui a tué 1 200 Israéliens et pris 250 autres en otages.
Israël a déclaré la guerre au Hamas à la suite de l’attaque, et plus de 41 000 Palestiniens auraient été tués dans la bande de Gaza lors de la réponse israélienne. Un peu plus de la moitié des morts étaient des femmes et des enfants, selon les autorités sanitaires locales.
Près de 2 000 personnes ont été tuées au Liban depuis le début du conflit. La plupart d’entre eux sont décédés depuis le 23 septembre, selon le ministère libanais de la Santé.
