Temple, Richard Mackness, part of the 13th edition of Sculpture in the City.

Jean Delaunay

Un portail à baisers et des bancs humoristiques : 17 sculptures à découvrir dans les rues de Londres

L’édition de cette année de Sculpture in the City verra 17 sculptures de 15 artistes orner les rues de la City de Londres pendant 12 mois.

Sculpture in the City est de retour à Londres, illuminant les rues et les espaces publics de la capitale britannique avec des œuvres d’art audacieuses.

L’événement annuel « utilise le domaine urbain comme un espace de galerie tournant », selon les organisateurs.

La 13e édition verra 17 sculptures de 15 artistes orner les rues de la City de Londres, certaines étant déjà installées et d’autres arrivant en septembre.

Parmi les artistes participants figurent Clare Burnett, Hilary Jack et Oliver Bragg.

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Sculpture in the City présente de tout, depuis des sculptures géantes jusqu’à des écritures au néon décorant le Square Mile dans la capitale britannique.

Les nouvelles sculptures de cette année incluent l’œuvre interactive Kissing Gate de Maya Rose Edwards, située à Aldgate Square, qui introduit de manière ludique une porte de baisers rurale dans le paysage urbain, suscitant des rencontres romantiques entre les passants.

À Mitre Square, CAUCUS de Samuel Ross invite le public à s’engager avec la sculpture, en incitant à des gestes familiers comme s’asseoir, se lever et se pencher.

Transformant un sac en papier doré à l’échelle architecturale, Temple de Richard Mackness évoque à la fois le banal du commerce quotidien et le caractère sacré d’un sanctuaire de par son emplacement au coin du 99 Bishopsgate et de Wormwood Street.

Kissing Gate, Maya Rose Edwards, fait partie de la 13e édition de Sculpture dans la ville.
Kissing Gate, Maya Rose Edwards, fait partie de la 13e édition de Sculpture dans la ville.

Au 120 Fenchurch Street, une œuvre d’art numérique de Seph Li, Everything Before, Everything After, présente une rivière sinueuse rendue dans le style de la peinture à l’encre de Chine qui parle au jardin sur le toit au-dessus de l’écran et offre l’opportunité d’un moment méditatif pendant que la rivière coule pour atteindre l’éternité.

L’œuvre d’Oliver Bragg, In Loving Memory, présente des plaques de laiton gravées situées sur des bancs existants dans la ville de Londres commémorant des idées fictives ou abstraites avec un mélange d’optimisme, d’humour et de réflexion.

Le grenier, Jesse Pollock.
Le grenier, Jesse Pollock.

Quelques œuvres de l’édition de l’année dernière sont encore exposées. Imitant des fruits fantastiques et fonctionnant comme des nids d’oiseaux, les œuvres de la série Nest de Victor Lim Seaward se fondent dans les arbres situés à l’extérieur du 99 Bishopsgate tout en offrant un espace sûr et isolé pour la nidification.

Installé à Cunard Place et toujours exposé, The Granary de Jesse Pollock représente un grenier à grains anglais traditionnel dans une couleur orange bonbon nacré pour évoquer un idéal nostalgique du passé.

Vous pouvez télécharger l’application Sculpture in the City pour suivre le parcours des œuvres et en apprendre davantage sur chaque pièce auprès des artistes eux-mêmes.

Les sculptures seront exposées jusqu’à l’été 2025 et quelques-unes, comme les plaques de Bragg, deviendront des éléments permanents.

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