Jusqu’à présent, les femmes ont rarement assumé des rôles de combat en première ligne dans la guerre en Ukraine.
Un groupe de mercenaires russes tente de recruter des femmes pour des missions de combat en Ukraine, selon le ministère britannique de la Défense (MoD).
Dans son point d’information quotidien sur les renseignements de lundi, le ministère de la Défense a déclaré que Redut – une société militaire privée soutenue par l’État – faisait appel aux femmes pour qu’elles travaillent comme tireurs d’élite et opérateurs de drones dans son bataillon Borz.
Redut – anciennement connu sous le nom de Shield – a des liens avec le GRU, l’agence russe de renseignement extérieur.
Il fait partie d’un groupe de forces mercenaires qui protègent les opérations commerciales des entreprises russes et est déployé en Ukraine depuis le début de l’invasion à grande échelle en 2022.
Composé d’anciens forces spéciales russes et de membres du groupe de mercenaires Wagner, Redut aurait été impliqué dans le complot visant à assassiner le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy au début de la guerre.
Le ministère de la Défense britannique a cité le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, qui a déclaré que 1 100 femmes étaient actuellement déployées en Ukraine, servant principalement dans des rôles de soutien médical et de restauration.
Ce chiffre équivaut à 0,3 % de la force militaire russe, estime-t-on.
Le ministère de la Défense britannique a déclaré qu’il n’était « pas clair » si les forces de défense russes dans leur ensemble emboîteraient le pas et recruteraient davantage de femmes dans des rôles de combat.
Les forces russes ont probablement subi de lourdes pertes au cours de 20 mois de guerre acharnée en Ukraine et pourraient désormais chercher de nouveaux moyens de renforcer leurs effectifs.
Tout au long de l’histoire, les femmes ont joué divers rôles en temps de guerre, apportant souvent des contributions significatives aux efforts de guerre, malgré les barrières sociétales et culturelles.
Jusqu’à présent, les femmes ont occupé peu de postes de combat sur la ligne de front en Ukraine, même s’il existe une forte tradition de femmes tireuses d’élite et autres troupes de combat servant dans les forces soviétiques pendant la Seconde Guerre mondiale, selon le ministère britannique des Affaires étrangères.
Lors de la première offensive russe à Kiev au début de la guerre, Redut a subi de lourdes pertes allant jusqu’à 90 % de sa force de combat, selon Insider.
Les autres se sont vu proposer des contrats avec l’armée conventionnelle russe, permettant au ministère de la Défense russe de reconstruire et de contrôler efficacement la force.