Le Parti populaire autrichien de centre-droit négocie actuellement avec le Parti de la liberté d’extrême droite pour établir un gouvernement de coalition en Autriche.
Quelles implications l’accession d’Herbert Kickl à la chancellerie autrichienne, en tant que chef du Parti de la liberté eurosceptique, anti-immigration et pro-russe, aurait-elle pour Bruxelles et l’Union européenne ?
Aujourd’hui, Radio Schuman répond à cette question avec l’eurodéputé de centre-droit du Parti populaire européen (PPE), Reinhold Lopatka.
Après la démission du chancelier autrichien Karl Nehammer et l’échec des négociations de coalition centriste, le président Alexander Van der Bellen a chargé Herbert Kickl, leader du Parti de la liberté (FPÖ) d’extrême droite, de former un nouveau gouvernement.
Le FPÖ, qui a obtenu 28,8% des voix aux élections de septembre, négocie désormais avec le Parti populaire autrichien (ÖVP), malgré les réticences initiales de ce dernier. En cas de succès, l’Autriche normaliserait une coalition entre les forces du centre et d’extrême droite, amenant potentiellement sur la scène européenne un leader eurosceptique, pro-russe et anti-immigration, s’alignant étroitement sur le Hongrois Viktor Orbán.
Aujourd’hui, nous examinons également une affaire judiciaire européenne concernant la confidentialité des données et les compagnies aériennes les plus ponctuelles au monde – alerte spoiler : le classement pourrait remettre en question vos attentes !
