À la rencontre de… Tristan Atmania
Candidat aux élections municipales de Saint Avold
En quelques mots, pourriez-vous préalablement vous présenter ?
Tristan Atmania, je suis expert auprès du Conseil économique et Social de la Grande Région, Administrateur et membre du bureau de l’Institut de la Grande Région et je travaillais au sein de la Communauté d’agglomération de Saint-Avold où j’avais en charge l’Action Cœur de Ville et la coopération transfrontalière, poste que j’ai quitté pour être candidat aux élections municipales.
Vous êtes donc candidat aux élections municipales de Saint Avold. Pourquoi avoir décidé de briguer ce mandat ?
Je suis un enfant de Saint-Avold, j’y suis né et j’y ai grandi. J’ai toujours voulu m’engager et aider à faire avancer la collectivité et je l’ai fais, un temps, dans le milieu associatif. Je décide de le faire aujourd’hui par le biais politique en demandant aux Naboriens et aux Naboriennes de me faire confiance ainsi qu’à mon équipe pour être leur nouveau maire. Saint-Avold est une ville pleine de potentiel, riche d’avenir, je sais que j’ai la meilleure équipe et le meilleur projet pour valoriser au mieux ce potentiel.
Quels sont vos idées pour la jeunesse ? Si vous êtes élu en mars, quelle place occupera la jeunesse dans votre politique ?
Les jeunes ne doivent pas être des citoyens de seconde zone dans une commune au prétexte qu’ils ne peuvent pas tous voter. Je souhaite que les jeunes prennent une vraie place dans la vie locale tant dans le domaine associatif, culturel et politique. Pour autant, je ne veux pas créer de structure dédiée à la participation des jeunes comme les conseils jeunes, que je trouve pour en avoir fait partie à une époque, très stigmatisant et pas du tout motivant pour une majorité de jeunes. Je souhaite donc qu’ils puissent intégrer les mêmes structures de démocratie participative que je mettrai en place pour toute la population et qui bénéficieront d’un budget d’action propre. Pour le reste, j’ai beaucoup de projets pour soutenir les projets entrepreneuriaux des jeunes comme la création de la première Maison des Start-Up sur le territoire mais aussi la création d’une bourse au mérite municipale pour permettre aux jeunes issus de milieux modestes de poursuivre leurs études supérieures dans les meilleures conditions.
Être jeune dans une campagne électorale, avantage ou frein ?
Être jeune c’est le plus grand des avantages, même si je considère avoir déjà une expérience politique et de gestion publique importante du fait de mon parcours personnel et de mon engagement plutôt précoce. Je sais que je compense l’expérience de vie qui me fait défaut par mon dynamisme, mon envie d’agir, mais surtout par une capacité à rassembler. La moyenne d’âge de mes colistiers dépassent les 50 ans, certains ont même plus de 70 ans, c’est de cette diversité que mon équipe tire richesse et expérience ainsi qu’une fabuleuse envie d’agir en bonne intelligence.
La bonne recette, c’est le dynamisme et les idées neuves de la jeunesse couplée au savoir faire et à la sagesse des plus anciens, c’est l’Alternative Crédible que je veux incarner avec mon équipe.
Pensez-vous que les élections municipales de 2020 seront celles de la jeunesse ?
Plus qu’un point de vue, c’est une nécessité. On ne peut pas rester maire 20 ans ou 25 ans et avoir toujours la même énergie et la même envie de faire changer les choses pour le mieux. Nos villes et particulièrement nos villes moyennes comme Saint-Avold ont besoin de sang neuf et d’idées nouvelles. D’ailleurs, beaucoup de villes qui ont élu un jeune maire en 2014 sont très satisfaites des changements et de la nouvelle orientation qui a été apportée.
J’ai bon espoir et je suis sûr que les français poursuivront le vent de fraîcheur qu’ils ont déjà apportés lors des précédentes échéances électorales.
Comment ressentez-vous le lien entre jeunesse et politique dans ces élections locales ? Selon vous, comment amener les jeunes à s’engager ?
Je pense qu’il y a beaucoup d’attentes envers les jeunes engagés politiquement et notamment au niveau local. Pour amener les jeunes à s’engager il faut simplement les responsabiliser. Comme dit ma grand-mère, c’est en forgeant que l’on devient forgeron, alors il faut être cohérent et accepter de miser sur l’avenir.
L’engagement local a toujours attiré les jeunes, je m’étonne d’ailleurs que certains barons politiques qui étaient à notre place il y a 30 ou 40 ans et qui ont eu des mandats d’élus locaux considèrent aujourd’hui que certains jeunes n’ont pas le droit d’y prétendre et qu’ils sont tout juste bon à coller des affiches ou à combler des queue de listes électorales. Si on veut que la jeunesse puisse efficacement prendre la relève il ne faut pas avoir peur de lui confier des responsabilités locales tôt.
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