Ce voyage s’inscrit dans le cadre des discussions de deux jours du Premier ministre britannique en Europe visant à « réinitialiser » les relations du pays avec l’UE après le Brexit.
Le Premier ministre britannique Keir Starmer s’est rendu jeudi à Paris pour rencontrer le président français Emmanuel Macron alors qu’il cherche à donner un nouvel élan aux relations franco-britanniques.
Il est rapporté que Starmer assistera à un petit-déjeuner avec des chefs d’entreprise français suivi d’un sommet avec Macron à l’Elysée.
Le voyage de Starmer à Paris intervient juste après sa visite en Allemagne, où il a annoncé son intention de rédiger un traité destiné à approfondir la collaboration entre les deux nations dans des domaines tels que la défense, la sécurité énergétique, la science et la technologie.
Le traité proposé entre le Royaume-Uni et l’Allemagne s’appuie en partie sur les récents accords conclus par Londres avec la France en matière de défense, de sécurité et de coopération plus étroite en matière d’application de la loi contre les bandes de passeurs.
Le Premier ministre britannique a déclaré que les deux pays prévoyaient également d’élaborer un « plan d’action conjoint pour lutter contre l’immigration illégale », alors que son gouvernement subit toujours des pressions pour empêcher les migrants de traverser la Manche dans de petites embarcations.
Starmer a pris ses fonctions début juillet après que son parti travailliste ait remporté haut la main les élections générales.
Quatre ans après que le pays ait quitté l’UE, Starmer a déclaré qu’il souhaitait reconstruire des liens tendus par des années de querelles houleuses sur les conditions du Brexit.
« Je suis absolument clair : nous voulons une réinitialisation avec l’Europe, une réinitialisation avec l’UE », a déclaré Starmer à Berlin.
Cependant, Starmer a clairement indiqué que l’établissement de liens plus étroits avec l’Europe ne signifie pas l’annulation du Brexit.
Il a également déclaré que le Royaume-Uni n’envisageait pas de rejoindre le programme de mobilité des jeunes de l’UE, qui donnerait aux jeunes de l’UE le droit de vivre et de travailler au Royaume-Uni et vice versa.
