À la rencontre de… Samira Herizi
Conseillère régionale des Hauts-de-France
Bonjour Samira, est-ce que tu peux te présenter ?
Je m’appelle Samira Herizi, j’ai 43 ans, je suis conseillère régionale des Hauts-de-France et membre du Mouvement Radical. Par ailleurs, je dirige la Fédération nationale des élus républicains et radicaux (FNERR) qui délivre des conseils et formations aux élus radicaux principalement.
Pourquoi avoir choisi le Mouvement Radical et pas un autre parti politique ?
Le Mouvement Radical est le plus vieux parti de France, il a une « colonne vertébrale politique » : des valeurs, une idéologie et une histoire.
Au sortir de la Première Guerre mondiale, les radicaux ont été les premiers défenseurs des droits de l’Homme. Une fois élus, ils ont permis de grandes avancées en étant notamment à l’origine de l’instauration du suffrage universel en 1848 et de la loi sur la séparation des Églises et de l’État en 1905. Par ailleurs, ce qui m’intéresse au Mouvement Radical est cette notion de décentralisation : il faut permettre aux élus locaux d’avoir une certaine autonomie pour agir directement sur le territoire. Avoir une liberté fiscale amènerait une harmonisation avec le fait d’adapter les politiques publiques en fonction des besoins du territoire.
Depuis quand es-tu engagée politiquement ?
Je suis entrée au Parti radical valoisien (PRV) il y a douze ans. Avant cela, j’étais déjà engagée dans la fonction publique territoriale en tant que responsable d’un centre communal d’accès social (CCAS) où j’ai pu développer, en relation avec le maire, de nombreux services à destination des personnes âgées, des familles et de la jeunesse. Ces années ont été très enrichissantes pour moi. Cependant, le système social français a ses failles. Or, j’avais envie de m’engager politiquement pour contribuer à colmater celles-ci.
Quels sont tes objectifs à court terme pour les Hauts-de-France en tant que conseillère régionale ?
Lorsqu’on est conseillère régionale, on fait partie d’une équipe élue. Dans la coalition menée par Xavier Bertrand dans les Hauts-de-France, plusieurs partis politiques travaillent et dialoguent ensemble pour trouver un consensus afin d’apporter les solutions aux difficultés des habitants de la région. La « valeur travail » est fondamentale pour nous : nous avons mis en place de nombreux dispositifs d’aides depuis 2015. Aujourd’hui, nous devons continuer de préserver l’emploi dans les Hauts-de-France face à crise économique et sociale dont les effets peuvent s’étaler sur plusieurs années.
Que faire pour aider les jeunes à s’émanciper professionnellement et politiquement face au contexte actuel ?
Sur le plan professionnel, en tant que responsable de la FNERR, nous avons décidé de prendre trois stagiaires cette année car nous sommes en plein développement mais aussi dans le but d’aider trois jeunes face au contexte actuel. Au niveau de la région, il faut aller plus loin que le dispositif mis en place par l’État : les jeunes sont un public prioritaire pour nous. Aussi, des propositions de renforcement des aides sont actuellement discutées.
Sur le plan politique, j’entends que ce n’est pas facile pour les jeunes. Il faut pourtant s’accrocher, l’engagement permet de voir que les choses ne sont pas toujours aussi faciles : on ne peut pas être dans la critique en permanence. Je pense qu’il est dommage de rester dans une position d’attente et de spectateur car, lorsqu’on agit véritablement, on peut faire bouger les lignes.
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