Le Premier ministre britannique Keir Starmer a décrit les scènes chaotiques qui se sont déroulées à la suite de l’attaque au couteau comme les « actions d’une petite minorité insensée » et a condamné « la haine d’extrême droite ».
Le Premier ministre britannique a condamné la « brutalité d’extrême droite » qui sévit dans le pays après une agression au couteau qui a fait trois morts parmi les enfants.
Dans un communiqué publié dimanche, le Premier ministre Kier Starmer a promis que son gouvernement ferait « tout ce qu’il faut pour traduire ces voyous en justice » alors qu’il s’adressait à la nation à la suite des troubles en cours dans certaines régions du Royaume-Uni.
Alors qu’il parlait, la police de la ville anglaise de Rotherham s’efforçait de contenir une foule d’émeutiers d’extrême droite qui tentaient de pénétrer dans un hôtel abritant des demandeurs d’asile.
« Il n’y a aucune justification, aucune, pour prendre une telle mesure, et toutes les personnes sensées devraient condamner ce genre de violence », a déclaré Starmer.
« Je n’hésiterai pas à appeler les choses par leur nom : des actes de brutalité d’extrême droite », a-t-il ajouté.
Des émeutes ont éclaté au Royaume-Uni après une attaque au couteau lors d’un cours de danse la semaine dernière, qui a fait trois morts et plusieurs blessés parmi les filles.
Des personnes ont averti que d’autres crimes pourraient ne pas faire l’objet d’une enquête complète, alors que des milliers de policiers sont déployés pour combattre les émeutes dans un contexte de mesures de sécurité généralisées.
Les appels à manifester ont été lancés sur les réseaux sociaux, mais un acteur clé dans leur amplification est Stephen Yaxley-Lennon, un agitateur d’extrême droite de longue date qui utilise le nom de Tommy Robinson.
Il dirigeait l’English Defence League, que la police de Merseyside a liée à une violente manifestation à Southport mardi, un jour après l’agression au couteau.
Starmer a promis de mettre fin au chaos et a déclaré que la police à travers le Royaume-Uni recevrait davantage de ressources et que les participants seraient confrontés à « toute la force de la loi ».
« Je vous garantis que vous regretterez d’avoir pris part à ce désordre, que ce soit directement ou par l’intermédiaire de ceux qui fomentent cette action en ligne et qui s’enfuient ensuite. Ce n’est pas une manifestation. C’est un acte de brutalité organisée et violente qui n’a pas sa place dans nos rues ou en ligne », a-t-il déclaré.
