Un nouveau règlement européen visant à rendre les produits plus durables vient d’entrer en vigueur. De quoi s’agit-il exactement et que va-t-il changer ?
Obsolescence programmée, mauvaise qualité ou simples accidents sont quelques-unes des raisons pour lesquelles les produits se cassent. Aujourd’hui, de plus en plus de personnes souhaitent réparer leurs appareils et leur donner une seconde vie, mais trouver des solutions peut s’avérer difficile.
Thomas Opsomer, ingénieur en politique de réparation chez iFixit, explique qu’il peut être plus difficile de réparer des produits aujourd’hui qu’il y a 30 ans.
« Les produits grand public sont de plus en plus intégrés, de plus en plus miniaturisés, avec des méthodes d’assemblage de plus en plus complexes », explique-t-il à L’Observatoire de l’Europe. Cette complexité peut également avoir un impact sur le coût des réparations.
Pour remédier à ce problème, une nouvelle législation-cadre de l’UE est entrée en vigueur le 18 juillet. Le règlement sur l’écoconception pour les produits durables, également connu sous le nom d’ESPR, fixera des exigences de conception environnementale pour presque tous les produits, à quelques exceptions près, comme les aliments et les médicaments.
Les textiles, les meubles, les pneus et l’électronique pourraient figurer parmi les produits prioritaires dans le cadre de ce règlement.
Le nouveau train de mesures vise à améliorer la réparabilité, la recyclabilité et la circularité des produits en se concentrant sur les critères de conception. Il est important de se concentrer sur la phase de conception, car jusqu’à 80 % de l’impact environnemental d’un produit est déterminé par sa conception.
Quelles sont donc les principales mesures du règlement ESPR ? Et à quels défis le règlement devra-t-il faire face sur la voie d’une Europe plus verte et plus durable ?
Dans cette vidéo explicative, nous approfondissons les détails.
