En plus d’avoir parcouru au moins 15 444 kilomètres en une seule année, cette femme de 55 ans a également collecté quelque 60 000 € de fonds pour la recherche sur le cancer du sein.
Le dernier jour de l’année 2024, l’ultra coureuse belge Hilde Dosogne a finalement arrêté de courir, après avoir atteint son objectif de courir un marathon tous les jours pendant un an.
Malgré la fatigue, mais pas épuisée, Dosogne a franchi la ligne d’arrivée tandis que d’autres coureurs célébraient son exploit extraordinaire. « Je suis contente que ce soit fini », a-t-elle déclaré, se souvenant d’une collision avec un spectateur lors de sa dernière course.
En plus de parcourir plus de 15 444 kilomètres en un an, cette femme de 55 ans a récolté 60 000 € pour la recherche sur le cancer du sein.
Ensuite, elle doit soumettre des données GPS, des photos, des vidéos et des rapports de témoins à l’organisation Guinness World Records. Si elle est approuvée, elle sera créditée du dossier dans environ trois mois.
Dosogne rejoindrait Hugo Farias, détenteur du record masculin de 366 jours. Dans la catégorie féminine, elle dépasserait le record actuel de 150 jours établi par Erchana Murray-Bartlett.
Dosogne souligne son exploit comme un témoignage de sa persévérance personnelle, ayant surmonté la grippe, le COVID-19, de multiples accidents, ampoules et bursite. Elle a déclaré : « La tension mentale est plus dure que la tension physique. Bien sûr, physiquement, tout doit bien se passer. Sinon, vous ne pouvez pas courir quatre heures par jour. Mais c’était plus mental d’être là chaque jour sur la ligne de départ.
La plupart de ses marathons se déroulaient sur une boucle plate autour d’un lac près de Gand, où de forts vents contraires constituaient un défi. Pour garantir l’exactitude, elle a couru 42,5 kilomètres par jour au lieu des 42,195 kilomètres standard.
Travaillant comme bio-ingénieur, Dosogne courait des marathons tous les après-midi, en maintenant une vitesse de 10 km/h pour permettre à ses amis et témoins de la rejoindre.
Sa fille Lucie se souvient d’un jour où Dosogne s’est luxé un doigt après 27 kilomètres et a dû recommencer le marathon pour respecter le règlement. « Elle est repartie de zéro », raconte Lucie. « C’est encore un peu tordu », a ajouté Dosogne.