Protesters clash with anti riot police during a protest against the arrest of Istanbul

Jean Delaunay

Question de la police a arrêté le maire d’Istanbul pour une deuxième journée alors que les manifestations s’intensifieront

L’arrestation d’Ekrem Imamoglu est venue quelques jours seulement avant qu’il ne soit nommé comme candidat à la présidentielle du Parti populaire du peuple républicain de l’opposition.

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Le maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, a comparu devant la police pour avoir interrogé des accusations liées au terrorisme samedi, un jour après son interrogatoire sur les allégations de corruption.

Son arrestation plus tôt cette semaine a déclenché des manifestations à travers la Turquiede nombreux manifestants considérant sa détention comme une tentative politiquement motivée d’éliminer un rival clé de la prochaine course présidentielle.

Le ministre turc de l’Intérieur, Ali Yerlikaya, a déclaré que 343 suspects avaient été détenus lors de manifestations à travers le pays vendredi soir, ajoutant: « Il n’y aura pas de tolérance pour ceux qui cherchent à violer l’ordre sociétal, menacer la paix et la sécurité du peuple et poursuivre le chaos et la provocation. »

Les médias locaux ont rapporté que la police avait interrogé Imamoglu pendant environ cinq heures dans le cadre d’une enquête sur les allégations d’aider le parti des travailleurs du Kurdistan hors-la-loi, de PKK. Vendredi, il a été interrogé pendant quatre heures sur des allégations de corruption.

Juste avant d’être transféré au palais de justice, les autorités locales ont fermé les routes à proximité et un grand nombre de policiers ont été envoyés dans la région.

Imamoglu est une figure d’opposition populaire et considérée comme un challenger majeur du président turc Recep Tayyip Erdogan. Il a été arrêté mercredi Après un raid de l’aube sur sa résidence pour des allégations de délits financiers et des liens avec des militants kurdes.

Le maire a nié toutes les accusations qui lui ont été portées lors des deux interrogatoires.

Beaucoup considèrent l’arrestation comme une tentative politiquement motivée de supprimer une figure d’opposition populaire et un challenger clé à Erdogan lors de la prochaine course présidentielle, actuellement prévue pour 2028.

Son arrestation a déclenché des manifestations qui ont régulièrement augmenté d’intensité.

Un officier de police lance une poussée lancée par des manifestants lors des affrontements lors d'un rassemblement contre l'arrestation du maire d'Istanbul, Ekrem Imamoglu, à Istanbul, Turquie, le vendredi 21 mars 202
Un officier de police lance une poussée lancée par des manifestants lors des affrontements lors d’un rassemblement contre l’arrestation du maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, à Istanbul, Turquie, le vendredi 21 mars 202

Vendredi, la police d’Istanbul a utilisé du gaz poivré, des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc pour repousser des centaines de manifestants qui ont tenté de percer une barricade devant l’aqueduc historique de la ville tout en lançant des fusées éclairantes, des pierres et d’autres objets chez les officiers.

Les représentants du gouvernement rejettent les accusations selon lesquelles les actions en justice contre les chiffres de l’opposition sont politiquement motivées et insistent sur le fait que les tribunaux de la Turquie fonctionnent indépendamment.

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