Une action en justice a déjà été déposée devant un tribunal fédéral contre DOGE alors que Donald Trump prêtait serment.
Dans l’un de ses premiers actes en tant que président, Donald Trump a peut-être donné encore plus de poids à un organe consultatif dirigé par Elon Musk, bien qu’il ait déjà fait l’objet de poursuites judiciaires.
Le nouveau Département de l’efficacité gouvernementale, ou DOGE, a été annoncé en novembre mais n’est pas un conseil consultatif officiel du gouvernement. Le nom est également une référence claire à la crypto-monnaie mème qui présente un Shiba Inu, dont Musk est un partisan.
Lundi, Trump a signé un décret qui renomme le US Digital Service, un département créé en 2014 pour une unité technologique d’élite du gouvernement à la Maison Blanche, en US DOGE Service (USDS).
L’USDS n’est pas un département fédéral, mais le décret prévoit qu’il lancera une « initiative de modernisation des logiciels » pour améliorer « la qualité et l’efficacité des logiciels, de l’infrastructure réseau et des systèmes informatiques à l’échelle du gouvernement ».
Il donne également à l’USDS l’accès aux dossiers « non classifiés » de l’agence, aux systèmes logiciels et aux systèmes informatiques « conformes à la loi ».
Le décret stipule également que chaque agence doit créer une équipe DOGE d’au moins quatre employés en consultation avec l’USDS pour mettre en œuvre le programme DOGE du président.
Trump a déclaré lundi que l’USDS compterait environ 20 employés.
L’agenda DOGE devrait se terminer le 4 juillet 2026. Le décret a également créé une organisation temporaire appelée US DOGE Service Temporary Organization pour « faire avancer » le plan DOGE de 18 mois.
Pourquoi DOGE a-t-il été créé ?
DOGE a été annoncé en novembre comme étant codirigé par Musk et le fondateur et homme politique de la société pharmaceutique Vivek Ramaswamy.
Ramaswamy a depuis quitté le corps et, selon plusieurs médias, il envisage d’annoncer lundi qu’il se présentera au poste de gouverneur de l’État de l’Ohio.
DOGE n’a aucune autorité officielle et devrait faire des recommandations à la Maison Blanche. Sa tâche est de réduire les dépenses et les réglementations du gouvernement fédéral.
Les dirigeants de DOGE ne sont pas payés et devraient effectuer un mandat de six mois avant de reprendre leur travail, selon un rapport du New York Times la semaine dernière. Ils seront également classés comme « employés spéciaux du gouvernement » en vertu des règles fédérales en matière d’emploi.
Pourquoi a-t-il déjà des poursuites ?
Une action en justice a été déposée contre DOGE alors que Trump prêtait serment pour son deuxième mandat.
Le procès, obtenu par le Washington Post, conteste la légalité du comité en alléguant qu’il viole les règles fédérales de transparence en matière d’embauche et de divulgation des réunions.
« Toutes les réunions du DOGE, y compris celles organisées par voie électronique, doivent être ouvertes au public », indique le procès.