Les nouvelles immatriculations de voitures électriques dans l’UE ont légèrement diminué en juin, malgré une croissance significative en Croatie, en Tchéquie et en Hongrie.
Les immatriculations de voitures électriques à batterie ont diminué de 1% dans l’UE le mois dernier, à 156 408 unités, a annoncé jeudi l’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA).
La part de marché totale de ces véhicules est passée de 15,1% à 14,4% par rapport au même mois de l’année précédente.
Ceci malgré de fortes augmentations annuelles dans un certain nombre de pays, notamment en Croatie (+161,4), en Tchéquie (+140,8) et en Hongrie (+123,8).
Respectivement, ces pays ont immatriculé 298, 1 524 et 864 nouvelles voitures électriques à batterie en juin.
Si l’on compare les chiffres aux taux de croissance, l’Allemagne arrive en tête avec 43 412 nouvelles immatriculations de véhicules électriques à batterie, suivie de la France (29 837) et de la Belgique (13 714).
En dehors de l’UE mais en Europe, le Royaume-Uni a immatriculé 34 034 de ces véhicules.
Les pays qui ont enregistré la plus forte baisse d’une année sur l’autre des immatriculations de batteries électriques sont l’Irlande (-52,2), la Roumanie (-45,3), la Lettonie (-42,5) et la Lituanie (-42,0).
En dehors de l’UE, l’Islande a enregistré une baisse de -76,4 %.
Des changements notables ont également été observés en Belgique (+50,4%), en Italie (+117,4%), en Allemagne (-18,1%), aux Pays-Bas (-15%) et en France (-10,3%).
« L’Allemagne est l’homme malade de l’Europe en matière de voitures électriques », a déclaré Lucien Mathieu, directeur automobile du groupe de campagne européen Transport & Environment (T&E).
Cité par Reuters, il a souligné que les marchés offrant des incitations prévisibles à l’adoption des véhicules électriques « en récoltaient les fruits ».
En décembre, l’Allemagne a mis fin prématurément aux subventions à l’achat de véhicules électriques dans le cadre d’un accord budgétaire pour 2024.
Du côté des voitures à essence, les ventes sont restées relativement stables en juin.
Les immatriculations ont reculé de seulement 0,7%, les baisses en France (-20,2%) et en Espagne (-7,5%) étant contrebalancées par la croissance en Allemagne (+12,1%) et en Italie (+6,9%).
En conséquence, les voitures à essence représentent désormais 34,4 % du marché, contre 36,2 % en juin de l’année dernière.
Pour tous les types de véhicules, le groupe Volkswagen domine les ventes, avec 25,8% de parts de marché mensuelles. Il est suivi par Stellantis (15,7%) et le groupe Renault (10,9%).