L’Italie a adopté cette législation en 2019, mais elle est désormais en voie d’abrogation.
Football Now explore les implications de l’expiration du Decreto Crescita.
Dans les années 1990 et 2000, les équipes italiennes de football régnaient en maître sur les compétitions européennes, mais l’aide financière était cruciale. Cette tendance n’était pas exclusive au football : de nombreuses industries italiennes ont demandé une aide financière au cours de la dernière décennie.
En 2019, l’Italie a mis en œuvre une législation qui est devenue par inadvertance un atout caché pour le football italien. Connu sous le nom de « Decreto Crescita », ou « décret de croissance » en anglais, il a permis aux résidents gagnant la tranche d’imposition la plus élevée du pays de bénéficier d’une réduction de 50 % de l’impôt sur le revenu.
Depuis l’introduction du projet de loi, les équipes de football ont connu un regain d’intérêt sur la scène européenne, attirant certains des meilleurs joueurs et managers du continent vers l’Italie. Cependant, dès le début, des voix dissidentes se sont fait entendre.
Suite à de nouveaux troubles politiques en Italie, le décret a été aboli. Sans le soutien financier prévu par le décret, ils seront confrontés à de plus grands défis pour maintenir leur compétitivité nationale et internationale.
Seul le temps nous dira comment les clubs de football s’adapteront sans le Decreto Crescita, qui attirait auparavant les joueurs étrangers. Ou les ligues italiennes seront-elles obligées d’investir davantage dans les académies et les talents locaux ?