Le 1er janvier, la Russie a cessé de fournir du gaz à l’Europe, mettant ainsi fin à des décennies de domination sur les marchés énergétiques du bloc.
Quelles sont les conséquences pour les pays de l’UE d’une interruption du flux de gaz dans le gazoduc passant par l’Ukraine ? La décision d’interrompre le flux de gaz a-t-elle été la bonne ?
Aujourd’hui, Radio Schuman répond à ces questions avec Szymon Kardas, chercheur principal en politique énergétique au Conseil européen des relations étrangères.
Avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie, Moscou fournissait près de 40 % du gaz naturel de l’UE via des gazoducs. Après la guerre, la Russie a considérablement réduit son approvisionnement via les principaux pipelines.
En réponse, l’UE a diversifié ses importations, la Norvège et les États-Unis devenant les principaux fournisseurs d’ici 2023. Ce changement a permis à l’UE de planifier l’élimination complète des importations de gaz russe d’ici 2027. Cependant, des pays comme la Slovaquie, la Hongrie et l’Autriche, qui qui dépendent fortement du gaz russe, sont confrontés à des défis importants.
Le Premier ministre slovaque, Robert Fico, s’est récemment rendu à Bruxelles pour protester contre les conséquences de cette décision sur son pays, menaçant même de couper le flux d’électricité vers l’Ukraine et de réduire l’aide aux réfugiés ukrainiens.
Dans les autres parties de ce podcast, nous nous penchons sur les élections croates et les meilleurs bains publics d’Europe.