Il s’agit de l’attaque la plus meurtrière menée par le groupe militant sur le territoire israélien depuis que Tsahal a lancé son opération terrestre au Liban il y a près de deux semaines.
Au moins quatre soldats ont été tués et une soixantaine d’autres grièvement blessés lors d’une attaque de drone du Hezbollah contre une base militaire dans le centre d’Israël.
Il s’agit de l’attaque la plus meurtrière menée par le groupe militant sur le territoire israélien depuis que Tsahal a lancé son opération terrestre au Liban il y a près de deux semaines.
« C’était une scène difficile. L’impact de l’attaque du drone a provoqué des blessures graves dues à l’explosion et aux éclats d’obus. Les blessés ont eu besoin de soins vitaux et de soins médicaux vitaux et ont été rapidement évacués vers les hôpitaux », a déclaré l’un des les ambulanciers qui se sont rendus sur les lieux, Rafi Sheva.
Le Hezbollah a déclaré que l’attaque près de Binyamina était une représailles aux frappes israéliennes sur Beyrouth jeudi qui ont tué 22 personnes.
Le groupe a déclaré avoir ciblé la brigade d’élite Golani d’Israël, lançant des dizaines de missiles pour occuper les systèmes de défense aérienne israéliens lors de l’assaut des « escadrons » de drones.
Ce barrage de missiles a déclenché des sirènes de raid aérien plus au nord, dans la ville de Haïfa.
Israël dispose de systèmes de défense aérienne avancés, il est donc rare qu’autant de personnes soient blessées par des drones ou des missiles.
Cette attaque survient le jour même où les États-Unis ont annoncé qu’ils enverraient une batterie et des troupes de défense terminale à haute altitude (THAAD) en Israël, incitant l’Iran à avertir Washington de maintenir les forces militaires américaines hors d’Israël.
Le Hezbollah est idéologiquement aligné sur le groupe militant Hamas basé à Gaza et a commencé à tirer sur Israël un jour après le début de la guerre dans la bande de Gaza en octobre de l’année dernière, affirme-t-il en soutien aux Palestiniens.
Ces échanges de tirs quasi quotidiens ont provoqué le déplacement de dizaines de milliers de personnes des deux côtés de la frontière.
Israël a mené des frappes de plus en plus lourdes dans des régions du Liban éloignées de la frontière sud, notamment dans la capitale Beyrouth, et a lancé fin septembre une offensive terrestre dans le pays.
On estime que 15 000 soldats israéliens opèrent au Liban.
Le Hezbollah a quant à lui étendu ses tirs de roquettes vers des zones plus peuplées situées plus profondément à l’intérieur d’Israël, faisant peu de victimes mais perturbant la vie quotidienne.
Plus de 1.400 personnes ont été tuées au Liban depuis septembre, selon le ministère libanais de la Santé, qui ne précise pas combien étaient des combattants du Hezbollah.
Au moins 58 personnes ont été tuées dans des attaques à la roquette contre Israël, dont près de la moitié étaient des soldats.