Poussure dirigée par l'Allemagne pour ouvrir l'accord de défense de l'UE au Royaume-Uni et au Canada frappe l'opposition française

Martin Goujon

Poussure dirigée par l’Allemagne pour ouvrir l’accord de défense de l’UE au Royaume-Uni et au Canada frappe l’opposition française

BRUXELS – Au moins un tiers des pays de l’UE soutiennent un plan dirigé par l’allemand pour permettre au Royaume-Uni et au Canada de participer à un programme d’achats communs d’armes.

Les ambassadeurs de l’UE ont discuté jeudi d’un plan visant à offrir aux pays 150 milliards d’euros de prêts bon marché à dépenser pour la défense, mais l’effort dirigé par Berlin pour inclure les pays non de l’UE a rencontré l’opposition de la France, qui a rejeté la participation de Londres.

«L’ambassadeur de France en avait beaucoup vocal… Il a averti que cela entraînerait des retards» au programme, a déclaré un diplomate de l’UE qui, comme d’autres cités dans cette histoire, a obtenu l’anonymat pour parler librement.

La France est déterminée à obtenir des droits de pêche plus avantageux en échange d’un accord de défense du Royaume-Uni-UE, selon plusieurs responsables.

Le plan de prêt sur la sécurité pour l’Europe (SAFE) fait partie d’un ensemble plus large qui comprend l’exonération des dépenses de défense des limites budgétaires de l’UE et la canalisation du financement privé vers l’industrie de la défense.

La question la plus épineuse, cependant, est de savoir si le Royaume-Uni, le Canada et les États-Unis seraient autorisés à participer à des achats conjoints dans le cadre de l’initiative. Selon le cadre initial de la Commission, ils sont sortis car ils n’ont pas d’accord de défense avec l’UE.

Les ambassadeurs de l’UE ont discuté d’un plan visant à offrir aux pays 150 milliards d’euros de prêts bon marché à dépenser en défense, mais l’effort dirigé par Berlin pour inclure les pays non de l’UE a rencontré l’opposition de la France. | Philippe Lopez / AFP via Getty Images

La proposition limite les achats conjoints en Ukraine, en Norvège, en Suisse, en Islande et en Liechtenstein, ainsi que des pays en lice pour rejoindre l’UE et ceux qui ont un partenariat de sécurité et de défense avec Bruxelles.

Un groupe d’environ 10 pays, dont l’Allemagne, les Pays-Bas et la Suède, a soutenu l’ouverture du programme de marchés publics conjoint au Royaume-Uni et au Canada.

« Nous sommes tous d’accord sur ce qui devrait être fait: plus d’ouverture. Mais il existe différentes approches sur la façon d’y arriver », a déclaré un diplomate de l’UE.

Un plus petit groupe de pays a également soutenu une plus grande implication des États-Unis

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