The investigation into AliExpress is the third formal probe under the DSA.

Jean Delaunay

Politique de l’UE. AliExpress interrogé sous DSA, LinkedIn reçoit une demande d’informations

La Commission a déjà ouvert deux enquêtes formelles en vertu des règles de plateforme de l’UE.

La Commission européenne a ouvert une enquête sur le marché en ligne chinois AliExpress, propriété du groupe Alibaba, sur des soupçons de violations de la loi sur les services numériques (DSA), a déclaré l’exécutif européen dans un communiqué aujourd’hui (14 mars).

L’enquête se concentre sur l’atténuation des risques, la modération du contenu et le mécanisme interne de traitement des plaintes, ainsi que la transparence des systèmes de publicité et de recommandation, la traçabilité des commerçants et l’accès aux données pour les chercheurs, indique le communiqué de la commission.

L’entreprise n’a peut-être pas pris suffisamment de mesures pour empêcher la diffusion de contenus illégaux et pour interdire les produits qui présentent un risque pour la santé des consommateurs, tels que les faux médicaments et aliments ainsi que les compléments alimentaires.

Il n’existe pas encore de calendrier concernant la finalisation de l’enquête.

Par ailleurs, la commission a adressé une série de demandes d’informations à 6 plateformes et 2 moteurs de recherche dans le cadre du DSA sur l’IA ; pour sonder les politiques internes des entreprises et leur préparation à l’IA générative.

Bing, Google Search, ainsi que Facebook, Instagram, Snapchat, TikTok, YouTube et X devront donner plus de détails sur leurs mesures d’atténuation des risques liés aux soi-disant « hallucinations » où l’IA fournit de fausses informations, la diffusion virale des deepfakes, ainsi que la manipulation automatisée de services qui peuvent induire les électeurs en erreur.

L’exécutif européen a également décidé de demander plus d’informations à LinkedIn après que des organisations de la société civile ont déposé une plainte contre l’entreprise pour violation présumée en autorisant le profilage dans la publicité. LinkedIn doit fournir les informations demandées avant le 5 avril.

Enquêtes

En décembre, la commission a ouvert une enquête sur X liée à la gestion des risques, à la modération des contenus, aux dark patterns, à la transparence de la publicité et à l’accès aux données des chercheurs.

Cela a été suivi d’une procédure formelle ouverte le mois dernier contre TikTok pour vérifier si l’entreprise a enfreint la DSA en matière de protection des mineurs, de transparence publicitaire, d’accès aux données pour les chercheurs, ainsi que de gestion des risques liés à la conception addictive et aux contenus préjudiciables.

En vertu du DSA, les entreprises comptant plus de 45 millions d’utilisateurs sont considérées comme de très grandes plateformes en ligne (VLOP), ce qui signifie qu’elles sont soumises à des règles plus strictes pour lutter contre les contenus illégaux et préjudiciables et les produits contrefaits sur leurs plateformes.

La commission a désigné un premier groupe de 19 plateformes, dont Booking.com, Facebook, Instagram, Amazon et Zalando en avril de l’année dernière, et un deuxième groupe de sites Web pornographiques en décembre.

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