Le projet gagnant, qui recevra une subvention pouvant aller jusqu’à 500 000 €, devrait être annoncé le 14 février au Nieuwe Instituut de Rotterdam.
La Fondation culturelle européenne (ECF) a annoncé la sélection de cinq finalistes en compétition pour être sélectionnés pour le Pavillon européen 2024, une alternative centrée sur l’UE à la Biennale de Venise.
Ces cinq projets ont été présentés pour leur potentiel à déclencher un discours critique et à réimaginer la trajectoire de l’Europe à travers l’expression artistique.
Lancé par l’ECF en 2020, le Pavillon européen accorde une subvention de commande pouvant aller jusqu’à 500 000 € à une organisation culturelle européenne qui présente la vision la plus ambitieuse et la plus convaincante en matière d’organisation et d’organisation d’événements.
La révélation du lauréat de cette année aura lieu le 14 février 2024 lors d’une cérémonie au prestigieux Nieuwe Instituut de Rotterdam, aux Pays-Bas.
Voici les cinq finalistes de cette année :
1) FAILLEpar Cittadellarte et OGR Torino
FAILLE explorera la ligne Insubric, traçant son chemin à travers la région alpine et sa connexion avec la route migratoire des Balkans. Le projet considère ce territoire comme une convergence d’identités régionales.
Quatre partenaires de la région alpine accueilleront des résidences d’artistes de quatre mois, réfléchissant à l’importance contemporaine de ces frontières intérieures européennes.
Des expositions auront lieu à l’OGR Torino et à la Fondazione Pistoletto en Italie.
2) Rêvons que nous soyons tous ÉGAUXpar antiwarcoaltion.art et partenaires
Ce projet transnational vise à réfléchir sur l’idée d’un réseau comme cadre potentiel pour l’avenir permettant de briser les relations et structures hiérarchiques de pouvoir, en évitant les clichés et les stéréotypes conventionnels.
Rêvons que nous soyons ÉGAUX présente des expositions interconnectées hors ligne et en ligne se déroulant simultanément dans divers lieux géographiques, avec un événement majeur à Kharkiv, en Ukraine, et les reliant en un Web virtuel via une plateforme en ligne spécialement développée.
3) Devenirs liquides, par la Stichting Pássaros | espaço agora maintenant et partenaires
Dans Devenirs liquidesdes artistes indépendants créeront un pavillon mobile, lancé depuis Gdańsk le 1er septembre 2024. Quatre bateaux, chacun dirigé par un équipage de cinq artistes et un capitaine, navigueront sur le Danube, le Rhin, la Vistule et le Tage pendant 28 jours.
Chaque bateau explorera un thème différent, notamment « Ruines et monstres », « Périmètres », « Ensemble » et « Corps et politique ».
Ces voyages serviront de plates-formes pour des performances durables, aboutissant à une œuvre polyphonique et interdisciplinaire qui sera présentée à Lisbonne en novembre 2024.
4) Espace de convivialitépar NÉON
Cette proposition propose une exposition de cinq semaines à l’École nationale d’art dramatique d’Athènes, explorant la relation entre notre avenir envisagé et les réalités présentes.
Il aborde des questions telles que le racisme, la mobilité sociale et climatique et les droits des migrants, dans le but de favoriser l’appartenance et la coexistence au-delà des différences de classe, de race et de sexe.
L’exposition présentera The AfroGreeks, un projet communautaire en cours documentant la diaspora africaine en Grèce.
5) L’utopie n’est pas une île,par LABoral Centre d’Art et de Création Industrielle
Ce projet vise à mobiliser la narration et l’art utopiques pour imaginer un avenir meilleur et écologiquement viable, car il s’articule autour de trois aspects de ce qu’est l’Europe aujourd’hui : la diversité en tant que caractéristique constitutive, la mobilité en tant que condition de cohésion de notre société, et l’action et la politique climatiques. comme forces motrices.
De septembre 2024 à avril 2025, LABoral consacrera plus de 2300 m2 à l’hébergement L’utopie n’est pas une île sous la forme d’un espace expérimental, entre studio ouvert, agora et exposition, dans son propre centre et à Gijon.
Une partie de ces expositions est le travail d’artistes qui se sont embarqués auparavant dans des résidences artistiques de 5 semaines à bord d’un train au départ de leur ville natale.