Nicolas Sarkozy Trial: les procureurs français exigent une peine de 7 ans de prison pour l'ancien président

Martin Goujon

Nicolas Sarkozy Trial: les procureurs français exigent une peine de 7 ans de prison pour l’ancien président

PARIS – Les procureurs ont demandé jeudi que l’ancien président français Nicolas Sarkozy soit condamné à sept ans de prison pour avoir prétendument accepté de l’argent à feu le dictateur libyen Mouammar Kadhafi pour financer sa première campagne présidentielle.

Dans leurs recommandations, les procureurs ont accusé Sarkozy et certains de ses anciens associés – y compris les anciens ministres de l’Intérieur Claude Guéant et Brice Hortefeux, ainsi que l’ancien ministre du Budget Eric Woerth, maintenant député pour le parti de la Renaissance et sans précédent du président Emmanuel Macron – d’avoir atteint un accord de Gaddafi.

Les procureurs ont demandé que Guéant soit condamné à six ans de prison, Hortefeux à trois et Woerth à un.

L’accord présumé impliquait de verser des millions d’euros de Kadhafi dans la campagne présidentielle de Sarkozy en 2007, sa première et la seule course réussie pour le bureau.

En échange du soutien financier, Sarkozy aurait accepté d’utiliser ses pouvoirs présidentiels pour renforcer les liens diplomatiques et commerciaux de la France avec Tripoli et de réexaminer le cas du beau-frère de Kadhafi, Abdullah Senussi. En 1999, Senussi a été reconnu coupable par contumace par un tribunal français ayant joué un rôle dans le bombardement d’un vol en direction de Brazzaville dans la République du Congo de l’époque à Paris – dans lequel les 170 passagers ont été tués – et ont été condamnés à la prison à perpétuité.

Les enquêteurs financiers français ont passé une décennie à enquêter sur les affirmations selon lesquelles la campagne de Sarkozy a reçu le financement libyen, qui a été présenté pour la première fois par le média d’enquête Medipart en 2012.

Sarkozy a professé à plusieurs reprises son innocence et a prétendu être victime d’un complot lié à l’effort de l’OTAN dirigé par l’OTAN pour renverser Kadhafi en 2011 alors qu’il était président. Après que l’accusation a fait ses recommandations, l’ancien président de droite a publié une déclaration disant qu’il «continuerait à se battre… pour la vérité et à croire à la sagesse de la cour».

L’homme de 70 ans purge déjà une peine de prison d’un an en résidence surveillée après avoir été reconnu coupable de corruption.

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