L’UE exige que Meta et TikTok détaillent leurs efforts pour lutter contre la désinformation liée à la guerre entre Israël et le Hamas

Jean Delaunay

L’UE exige que Meta et TikTok détaillent leurs efforts pour lutter contre la désinformation liée à la guerre entre Israël et le Hamas

La Commission européenne a demandé à Meta et TikTok d’expliquer les mesures qu’ils ont prises pour réduire le risque de propagation et d’amplification de contenus terroristes et violents, de discours de haine et de désinformation.

L’Union européenne a intensifié jeudi son examen des grandes entreprises technologiques en exigeant que Meta et TikTok détaillent leurs efforts pour lutter contre les contenus illégaux et la désinformation pendant la guerre Israël-Hamas.

La Commission européenne, le pouvoir exécutif du bloc de 27 pays, a officiellement demandé aux sociétés de médias sociaux de fournir des informations sur la manière dont elles se conforment aux nouvelles règles numériques radicales visant à assainir les plateformes en ligne.

La commission a demandé à Meta et TikTok d’expliquer les mesures qu’ils ont prises pour réduire le risque de propagation et d’amplification des contenus terroristes et violents, des discours de haine et de la désinformation.

En vertu des nouvelles règles européennes, entrées en vigueur en août, les plus grandes entreprises technologiques sont confrontées à des obligations supplémentaires pour empêcher un large éventail de contenus illégaux de prospérer sur leurs plateformes, sous peine de lourdes amendes.

Les nouvelles règles, connues sous le nom de loi sur les services numériques, sont mises à l’épreuve par la guerre entre Israël et le Hamas. Des photos et des vidéos ont inondé les réseaux sociaux du carnage, aux côtés de messages d’utilisateurs poussant de fausses déclarations et déformant des vidéos d’autres événements.

Bruxelles a adressé la semaine dernière sa première demande formelle au titre du DSA à la plateforme de médias sociaux X d’Elon Musk, anciennement connue sous le nom de Twitter.

Le commissaire européen Thierry Breton, responsable du numérique au sein du bloc, avait déjà envoyé des lettres d’avertissement aux trois plateformes, ainsi qu’à YouTube, soulignant les risques que représente la guerre.

« Dans nos échanges avec les plateformes, nous leur avons spécifiquement demandé de se préparer au risque de retransmission en direct d’exécutions par le Hamas – un risque imminent contre lequel nous devons protéger nos citoyens – et nous cherchons à avoir l’assurance que les plateformes sont bien préparées à un tel risque. possibilités », a déclaré Breton dans un discours mercredi.

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