Quelles menaces Telegram pourrait-il représenter, notamment lorsqu’il est utilisé par des fonctionnaires de l’UE ?
L’arrestation récente du fondateur de Telegram, Pavel Durov, à Paris a suscité des inquiétudes quant à l’utilisation de l’application de messagerie, qui compte 950 millions d’utilisateurs, dont le président français Emmanuel Macron.
Telegram était déjà sous le feu des critiques pour son utilisation par des terroristes et des extrémistes d’extrême droite. L’application a fait l’objet de restrictions dans toute l’Europe, notamment d’interdictions temporaires en Espagne et de suppressions de chaînes en Allemagne.
Malgré ses règles strictes en matière de contenu illégal, l’UE a toutefois indiqué que l’arrestation de Durov n’avait aucun lien avec les obligations de l’entreprise en vertu de la loi sur les services numériques (DSA). Dans quelle mesure les fonctionnaires peuvent-ils utiliser l’application en toute sécurité ?
Nous en avons discuté avec le député européen Bart Groothuis de la commission de l’industrie, du commerce et de la défense du Parlement européen.
L’Observatoire de l’Europe est également en Autriche, à quelques semaines des élections générales, où nous avons évoqué le sujet brûlant de la migration avec la ministre européenne Karoline Edtstadler.
Sur une note plus légère, nous jetons un rapide coup d’œil aux pays qui abritent les personnes les plus instruites en Europe – alerte spoiler : vous serez très surpris de la position de l’Italie.
