La loi prévoit des peines de prison de 10 à 15 ans pour les relations homosexuelles et des peines moindres pour les procédures de transition de genre ou le plaidoyer en faveur de certaines organisations.
L’Union européenne a exprimé son inquiétude dans une déclaration récente après que le parlement irakien a adopté une nouvelle législation anti-LGBTQ+.
Le Bureau européen pour l’action extérieure suggère que la nouvelle loi va non seulement à l’encontre du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, que l’Irak a ratifié en 1971, mais qu’elle viole également la propre Constitution irakienne.
La législation controversée impose des peines sévères, allant de 10 à 15 ans de prison pour les relations homosexuelles, ainsi que des peines moins lourdes pour les procédures de transition de genre ou pour le plaidoyer en faveur d’organisations considérées comme « promouvant la déviance sexuelle ».
Le Département d’État américain a averti que cette loi pourrait dissuader les investissements étrangers, notant que « les coalitions commerciales internationales ont déjà indiqué qu’une telle discrimination nuirait aux entreprises et à la croissance économique ».