Un organisme de surveillance japonais a déclaré que Google sapait la concurrence.
L’organisme japonais de surveillance antitrust a déclaré lundi que le géant américain de la recherche Google devait corriger ses restrictions de recherche publicitaire affectant Yahoo au Japon.
La Commission japonaise du commerce équitable a déclaré dans un communiqué que sa récente étude sur les pratiques de Google montrait que Google portait atteinte à une concurrence loyale sur le marché publicitaire.
Google n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire. Yahoo a fusionné avec la plateforme de médias sociaux japonaise Line, et Line Yahoo a refusé de commenter.
Les pratiques douteuses présumées de Google ont commencé il y a environ dix ans et se sont poursuivies pendant plus de sept ans, selon la commission.
Google fera l’objet d’un examen au cours des trois prochaines années, afin de garantir qu’il apporte les changements nécessaires, a indiqué la commission. Il n’y a pas d’amende immédiate ni d’autres sanctions pour Google, qui reste populaire auprès des Japonais.
La décision de la commission fait suite à un autre revers de Google au Japon.
La semaine dernière, des médecins japonais ont intenté une action civile contre l’entreprise, exigeant des dommages-intérêts pour ce qu’ils considèrent comme des commentaires désobligeants et souvent faux.
Le tribunal de district de Tokyo réclame 1,4 million de yens (8 489 €) de dommages et intérêts pour 63 professionnels de la santé, pour des avis publiés sur Google Maps.
Google a répondu qu’il travaillait « 24 heures sur 24 » pour réduire les informations trompeuses ou fausses sur sa plateforme, en combinant des ressources humaines et technologiques « pour supprimer les avis frauduleux ».
