L’Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution chinoise avec le soutien des États-Unis pour combler l’écart croissant en matière d’IA entre les pays riches et les pays pauvres
L’Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution chinoise avec le soutien des États-Unis qui exhorte les pays riches à combler l’écart en matière d’intelligence artificielle (IA) avec les pays plus pauvres en développement.
La résolution parrainée par la Chine demande à la communauté internationale de créer un « environnement commercial juste, ouvert, inclusif et non discriminatoire » pour la conception et le développement de l’IA.
Il vise également à promouvoir la coopération internationale, notamment le partage des connaissances et le transfert de technologie vers les pays en développement.
Il s’agit de la deuxième résolution de l’ONU approuvée sur ce sujet.
Une résolution distincte parrainée par les États-Unis et approuvée en mars demande aux pays de s’assurer que les données personnelles sont protégées, que les droits de l’homme sont préservés et que l’IA est surveillée pour détecter les risques potentiels.
Cette première résolution a été coparrainée par 123 pays, dont la Chine.
Elle a apporté un soutien mondial à l’effort international visant à garantir que l’IA soit « sûre, sécurisée et digne de confiance » et que toutes les nations puissent en tirer parti.
Les États-Unis et la Chine ont tous deux accepté la résolution non contraignante de l’autre.
L’ambassadeur de Chine à l’ONU, Fu Cong, a déclaré lundi aux journalistes que son pays souhaitait souligner le rôle central des Nations Unies dans la gouvernance de l’IA, en tant que « forum international le plus représentatif et le plus inclusif ».
« Nous sommes impatients d’intensifier notre coopération avec les États-Unis et, d’ailleurs, avec tous les pays du monde sur cette question, qui… aura des implications de grande portée dans toutes les dimensions », a-t-il déclaré.
