Un nouveau code de sécurité en ligne restreint certains contenus préjudiciables, comme la pornographie, les abus sexuels sur enfants et la cyberintimidation.
L’Irlande a adopté un nouveau code de sécurité en ligne pour les plateformes de partage de vidéos telles que TikTok et Facebook afin de protéger les personnes contre les contenus Internet nuisibles.
Le code fixe des règles contraignantes pour les plateformes dont le siège européen est en Irlande et s’appliquera à partir du mois prochain.
Les nouvelles règles incluent l’interdiction des contenus qui encouragent la cyberintimidation, l’automutilation ou le suicide, les troubles de l’alimentation, le terrorisme, les contenus pédopornographiques, ainsi que le racisme ou la xénophobie.
Le code exige également que les plateformes de partage de vidéos empêchent les enfants de voir « de la pornographie ou de la violence gratuite » et permettent aux parents de contrôler certains contenus.
Le nouveau code s’applique à Facebook, Instagram, LinkedIn, Pinterest, Reddit, TikTok, Tumblr, Udemy, X et YouTube, selon une liste publiée en janvier par le régulateur irlandais des médias, Coimisiún na Meán.
Le régulateur a déclaré que les nouvelles règles sont soutenues par « de forts pouvoirs de sanction » avec des amendes allant jusqu’à 20 millions d’euros ou 10 pour cent du chiffre d’affaires annuel d’une plateforme.
Les plates-formes disposeront d’une « période de mise en œuvre » pouvant aller jusqu’à neuf mois pour les dispositions qui nécessitent davantage de travail informatique pour se conformer.
« L’adoption du Code de sécurité en ligne est une étape importante et garantit qu’il existe désormais un cadre réglementaire complet », a déclaré le commissaire à la sécurité en ligne, Niamh Hodnett, dans un avant-projet du code.
« Nous resterons vigilants dans nos efforts pour pouvoir continuer à profiter des nombreux aspects positifs d’Internet qui profitent à la société ».
Le code fait partie du cadre irlandais de sécurité en ligne, qui comprend également la loi européenne sur les services numériques (DSA), qui couvre un groupe plus large d’entreprises technologiques.
