Les exercices militaires conjoints de deux jours impliquaient les forces d’élite et les armes lourdes, ainsi que les unités de tireurs d’élite.
L’Iran et l’Arménie ont effectué deux jours d’exercices militaires conjoints, impliquant un personnel militaire de haut niveau, qui, selon les deux, impliquait des menaces terroristes simulées ciblant les points de contrôle des frontières.
Les exercices ont été menés la semaine dernière sur le territoire iranien et arménien le long de leur frontière partagée de 44 kilomètres, impliquant des armes légères et lourdes, ainsi que des scénarios de tireurs d’élite.
Pour les exercices, Téhéran avait envoyé les forces d’élite de la Garde révolutionnaire islamique (IRGC), basées à Tabriz, supervisées par le général Valiollah Madani, commandant adjoint des forces terrestres de l’IRGC.
Les responsables iraniens ont déclaré que l’exercice avait été mené « pour consolider la sécurité des frontières en fonction des intérêts communs des deux pays », selon les médias d’État iraniens.
Le ministère de l’Arménie de la Défense a déclaré que les exercices étaient liés aux « attaques de groupes terroristes simulés » sur les passages frontaliers, mais il n’a pas révélé le nombre de militaires impliqués.
Les exercices militaires conjoints interviennent au milieu des tensions en cours sur le programme nucléaire iranien et le conflit de longue date entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan.
Malgré la récente évolution de l’Arménie vers des liens plus étroits avec l’Occident, il entretient des relations chaleureuses avec Téhéran. Pendant ce temps, les frontières du pays du Caucase du Sud avec l’Azerbaïdjan et la Turquie sont fermées depuis plus de trois décennies.
Le mois dernier, l’Arménie et l’Azerbaïdjan ont annoncé que des progrès avaient été réalisés sur le texte d’un traité de paix pour mettre fin à leur conflit de près de quatre décennies sur la région de Nagorno-Karabakh.