Plusieurs entreprises technologiques ont supprimé des emplois cette année dans un contexte d’incertitude économique.
LinkedIn va licencier des centaines d’employés, soit 3 pour cent des effectifs de l’entreprise de médias sociaux.
Le réseau de carrière appartenant à Microsoft supprime environ 668 postes au sein de ses équipes d’ingénierie, de produits, de talents et de finances.
« Les changements de talents sont une partie difficile, mais nécessaire et régulière de la gestion de notre entreprise », a déclaré la société dans un communiqué.
Les suppressions d’emplois font suite à plus de 700 licenciements annoncés par LinkedIn en mai, ainsi que des milliers d’autres cette année chez la société mère Microsoft, propriétaire du service de réseautage professionnel depuis son rachat pour 26 milliards de dollars (24,3 milliards d’euros) en 2016.
LinkedIn continue de croître et a déclaré que son chiffre d’affaires annuel a dépassé les 15 milliards de dollars (14,2 milliards d’euros) pour la première fois au cours de l’exercice clos en juin.
Le service, dont le siège est à Sunnyvale, en Californie, gagne de l’argent grâce aux publicités sur la plateforme ainsi qu’aux utilisateurs qui paient pour s’abonner à des fonctionnalités premium.
LinkedIn déclare avoir environ 19 500 employés.
En juillet, Microsoft comptait 221 000 employés à temps plein dans le monde, dont plus de la moitié aux États-Unis.
Il en ajoute des milliers d’autres dans le cadre de son acquisition pour 69 milliards de dollars (65,4 milliards d’euros) du fabricant californien de jeux vidéo Activision Blizzard, finalisée vendredi. À la fin de l’année dernière, Activision Blizzard déclarait compter 13 000 employés.
