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Milos Schmidt

L’industrie technologique veut plus de temps pour répondre à la consultation sur l’IA

Les vacances d’été ne les aident pas à recueillir des contributions significatives, affirment-ils.

Les organisations de l’industrie technologique ont appelé la Commission européenne à prolonger le délai de consultation sur l’intelligence artificielle à usage général digne de confiance, car elle se déroule pendant la période estivale.

Dans une lettre signée par dix associations professionnelles, dont DOT Europe, BSA, AmChamEU et CCIA, elles affirment que le délai actuel de six semaines pendant les vacances d’été « pose des défis importants et limite la capacité de (leurs) associations à apporter des contributions significatives ».

Les signataires proposent de prolonger le délai de consultation d’au moins deux semaines afin de pouvoir inclure les positions de l’ensemble du secteur.

Le Bureau de l’IA de la Commission a lancé l’appel à commentaires – qui couvre des sujets liés à la transparence et au droit d’auteur – le 30 juillet, et le délai expirera le 10 septembre.

Il s’agit d’un complément à l’appel à manifestation d’intérêt pour participer au premier Code de bonnes pratiques en matière d’IA à usage général, entre septembre 2024 et avril 2025. La consultation est l’occasion pour les parties prenantes de s’exprimer sur les sujets abordés par ce Code de bonnes pratiques.

La loi sur l’IA est entrée en vigueur au début du mois (1er août) et vise à réglementer les systèmes et services d’IA en fonction du risque qu’ils représentent pour la société. Certaines dispositions s’appliqueront déjà peu après l’adoption du règlement : les règles générales sur l’IA s’appliqueront un an après l’entrée en vigueur et les obligations pour les systèmes à haut risque dans trois ans.

Selon L’Observatoire de l’Europe, quelque 700 entreprises ont manifesté leur intérêt à rejoindre le Pacte sur l’IA, qui comprend des engagements préparatoires visant à aider les entreprises à se préparer au cadre juridique.

Avec ce pacte, la Commission souhaite permettre aux entreprises d’anticiper la loi sur l’IA avec des engagements volontaires et de partager des idées à travers des ateliers organisés par le Bureau de l’IA de l’exécutif européen.

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