Selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), les températures dans cette région des Alpes augmenteront de un à trois degrés Celsius d’ici 2050, et de trois à six degrés d’ici la fin du siècle.
L’Adamello, le plus grand glacier des Alpes italiennes, est en train de mourir lentement à cause du réchauffement climatique. Les scientifiques affirment que dans moins d’un siècle, il aura disparu et affirment que depuis la fin du XIXe siècle jusqu’à aujourd’hui, le glacier a perdu environ 2,7 kilomètres.
Des scientifiques et des militants écologistes ont parcouru les pentes rocheuses du massif Adamello-Presanella dans le cadre de la « Carovana dei Ghiacciai », un voyage annuel à travers les Alpes pour constater les effets du changement climatique sur les glaciers.
« Au cours des cinq dernières années, le front du glacier a perdu en moyenne 15 mètres par an. Mais rien qu’en 2022, il a reculé de 139 mètres », explique Cristian Ferrari, président de la Commission glaciologique de la Société des alpinistes tridentins.
Comme les autres glaciers alpins, l’Adamello souffre d’un manque de neige (-50% l’an dernier). La couverture neigeuse est plus fine et les températures estivales, de plus en plus longues, lui laissent moins de temps pour geler.
Depuis quatre ans, l’association de protection de l’environnement Legambiente lance ces « caravanes » de militants sur les glaciers des Alpes italiennes pour sensibiliser les autorités et le grand public aux conséquences du réchauffement climatique.
Au cours des quatre dernières années, explique Vanda Bonario, responsable de l’association pour les Alpes, nous avons vu beaucoup de glaciers. Mais l’année dernière, nous avons voulu revenir aux glaciers que nous avions déjà observés deux ans plus tôt, et le changement a été incroyable. A cause de la sécheresse et de la chaleur, 2022 a été une année horribilis ».
Selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), les températures dans cette région des Alpes augmenteront de un à trois degrés Celsius d’ici 2050, et de trois à six degrés d’ici la fin du siècle.
