Les pires sauces

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Les pires sauces classées par 60 millions de consommateurs

Dans l’exploration de nos pratiques alimentaires, les sauces occupent une place de choix, rehaussant subtilement ou radicalement les saveurs de nos mets. Pourtant, cette quête gustative nous confronte à un dilemme nutritionnel révélé par une étude de 60 Millions de Consommateurs, mettant en lumière les risques potentiels pour la santé que certaines de ces sauces, mal choisies, peuvent présenter.

Le Ketchup : Une Image Saine Démentie par sa Composition

Le ketchup, souvent considéré comme une option moins riche en graisses, dissimule une réalité nutritionnelle moins reluisante. Malgré son origine à base de tomate, il se révèle être un concentré de sucres, certaines marques n’incorporant qu’un maigre 6 % d’extrait de tomate. La revue souligne la présence alarmante de sucre, équivalant à un carré complet pour une portion de 20 grammes, une révélation qui interroge sur la perception de sa valeur nutritionnelle.

Des Alternatives Plus Saines

Face à ce constat, l’adoption de versions sans sucres ajoutés, pauvres en sel et en additifs, se présente comme un choix plus sage. Le ketchup Naturalia Quintesens, avec sa composition équilibrée, contraste avec le Rustica de Leclerc, critiqué pour son surplus de sel, d’additifs et d’édulcorants.

La Sauce Barbecue : Un Piège Sucré et Salé

La sauce barbecue, avec son arôme fumé tant apprécié, cache des niveaux de sucre comparables à ceux du ketchup et un taux de sel élevé, certaines marques contenant jusqu’à cinq grammes de sel pour 100 grammes de produit, posant ainsi un risque pour la santé cardiovasculaire.

La Sauce Soja : Un Équilibre à Trouver

La sauce soja, plébiscitée pour son faible apport en protéines, révèle des teneurs en sucre et en sel préoccupantes. Sa version douce surpasse les autres en glucides, tandis que la sauce soja traditionnelle salée peut représenter jusqu’à 25 % de l’apport journalier recommandé en sel, pour une quantité ne dépassant pas dix grammes.

La Mayonnaise : Tradition versus Industrie

Quant à la mayonnaise, pilier de la cuisine française, sa version maison demeure préférable pour éviter un excès de matières grasses souvent présent dans les produits industriels. Les versions élaborées à partir d’huile de colza sont encouragées, tandis que les variantes allégées, souvent chargées en additifs, sont à considérer avec prudence.

Synthèse et Préconisations

L’analyse de 60 Millions de Consommateurs nous invite à une consommation avertie des sauces industrielles. Opter pour des produits aux compositions simples et intelligibles, limitant les excès de sucres, sels et additifs, s’avère essentiel. Une mention spéciale est accordée à la mayonnaise Amora, pour sa formule épurée : « Cinq ingrédients sélectionnés et c’est tout ».

En définitive, si les sauces continuent d’enrichir notre palette culinaire, leur intégration dans notre alimentation appelle à un discernement et à une modération pour préserver notre équilibre nutritionnel et notre santé.

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