« Nous continuons à travailler intensément pour désamorcer les tensions au Moyen-Orient et pour empêcher la propagation du conflit », a déclaré le secrétaire d’État américain Antony Blinken.
Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a déclaré que les négociations de cessez-le-feu « ont désormais atteint une étape finale » et que les Etats-Unis travaillent avec l’Egypte et le Qatar pour conclure un accord afin qu’ils puissent éviter toute nouvelle action au Moyen-Orient.
« Tout le monde dans la région doit comprendre que de nouvelles attaques ne font que perpétuer le conflit, l’instabilité et l’insécurité pour tous, et que de nouvelles attaques ne font qu’accroître le risque de conséquences dangereuses que personne ne peut prédire et que personne ne peut totalement contrôler », a déclaré M. Blinken mardi.
« Il est urgent que tous les acteurs de la région prennent conscience de la situation, comprennent le risque d’erreur de calcul et prennent des décisions qui apaiseront les tensions, et non les exacerberont. C’est particulièrement vrai à l’heure où nous nous trouvons dans les négociations sur le cessez-le-feu à Gaza. »
Les commentaires de Blinken interviennent après sa rencontre avec le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin, la ministre australienne des Affaires étrangères Penny Wong et le vice-Premier ministre et ministre de la Défense australien Richard Marles à Annapolis, dans le Maryland.
Cela survient alors qu’une douzaine d’avions de combat F/A-18 du porte-avions USS Theodore Roosevelt ont volé vers une base militaire au Moyen-Orient, dans le cadre des efforts du Pentagone pour aider à défendre Israël contre d’éventuelles attaques de l’Iran et de ses mandataires et pour protéger les troupes américaines, selon un responsable américain.
Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, a ordonné une présence militaire accrue dans la région alors que les responsables s’inquiètent d’une escalade de la violence au Moyen-Orient à la suite des assassinats la semaine dernière d’un haut commandant du Hezbollah au Liban et du principal dirigeant politique du Hamas en Iran, dans des frappes présumées israéliennes.
Les deux groupes sont soutenus par l’Iran.
