Le Premier ministre François Bayrou est l’un des grands survivants de la politique française, mais sa carrière politique de 40 ans avait peu réalisé jusqu’au début du mois.
Avec succès un budget de coupe du déficit pour 2025, bien qu’une assemblée nationale soit divisée en 11 groupes politiques et trois camps mutuellement antagonistes, le Premier ministre centriste a maintenant réussi lorsque son prédécesseur Michel Barnier a échoué.
Et Bayrou a depuis déclaré aux collègues qu’il pensait qu’il serait en sécurité jusqu’à l’été.
Il prévoit une nouvelle crise politique au début de l’automne, et les mois de septembre et octobre seront probablement les plus dangereux. Mais si Bayrou peut survivre jusqu’à la fin de l’année, il semble qu’il puisse probablement s’accrocher jusqu’à la fin du deuxième et dernier mandat du président Emmanuel Macron en mai 2027.
En effet, à partir du début de l’année prochaine, ou peut-être même plus tôt, les énergies politiques en France seront détournées vers d’importantes élections municipales dans les villes, les villes et les villages, qui devraient avoir lieu en mai 2026. Une fois ceux-ci terminés, la période non officielle et pré-camp pour la 2027 élection présidentielle sera lancée, et la pression pour les nouvelles élections parlementaires pour les années 2027.
Avant cela, cependant, il y a encore quelques problèmes non résolus qui pourraient renverser Bayrou avant la fin de l’année.
Le premier est l’immigration. Le ministre dur de l’Intérieur de Bayrou, Bruno Retailleau, fait pression pour une législation plus stricte sur la migration juridique et illégale, et une partie de sa rhétorique a perturbé la gauche et la partie macroniste de la coalition de Bayrou. Le Premier ministre, pour sa part, a tenté une tactique de détournement en appelant à un débat sur «l’identité nationale», mais le sujet reste volatil.
Cependant, comme l’Assemblée nationale est largement divisée entre l’extrême droite, le centre de gouvernance et la gauche, faire tomber Bayou nécessiterait une alliance entre le Rallye national d’extrême droite du chef de l’opposition, le leader de l’opposition, dans l’immigration. Ainsi, bien que la question ne reste pas résolue, elle ne constitue pas la menace la plus imminente pour la survie du gouvernement.
Le deuxième danger face à Bayrou est le budget. Le Premier ministre reconnaît que son budget de 2025 n’était qu’une réponse de stopgap à la crise du déficit du pays. Il a ainsi ordonné à tous les ministères de réserver des tabous et de la sagesse conventionnelle, et de réexaminer étroitement les dépenses et les impôts avant de présenter son projet de budget en 2026 en septembre.
Ce budget est particulièrement délicat, car c’est un problème sur lequel l’extrême droite et la gauche pourraient se réunir pour vaincre Bayrou – tout comme ils ont formé un pacte de facto qui a fait baisser Barnier sur son budget en décembre.

Enfin, le troisième et le plus dangereux problème non résolu fait face à Bayrou est la réforme des pensions. Il s’agit d’une tige que Bayrou a faite pour son propre dos, ayant accepté de rouvrir les discussions sur la réforme douloureusement gagnée de Macron en 2023 afin de persuader les socialistes de commencer les négociations sur le budget de 2025.
Bayrou a rouvert la porte à reconsidérer l’augmentation de l’âge de la pension de base de 62 à 64 ans, lorsque les socialistes ont enfoncé leurs talons sur le budget – sa seule stipulation était que le résultat soit neutre en termes de dépenses étatiques et de déficit. Le Premier ministre a également accédé à référer tout «progrès» dans les discussions au Parlement, que les pourparlers entre les syndicats et les employeurs réussissent ou échouent.
Mais il s’agit d’un exemple classique de la solution à une impasse créant un problème insoluble différent, car il n’y a tout simplement pas de moyen pratique d’abandonner la hausse de l’âge de la retraite sans augmenter le déficit. Et tandis que les socialistes pensent qu’ils ont maintenant ouvert la voie à une législation de retraite radicalement plus douce à l’automne, le gouvernement insiste en privé que seuls les changements cosmétiques sont possibles.
Pendant ce temps, l’extrême droite de Le Pen est tout aussi irréaliste dans sa réflexion sur la question – tout comme la majorité du public.
Une crise de retraite est donc probable à la fin de l’été ou en septembre, et de tous les problèmes non résolus auxquels Bayrou, c’est celui qui pourrait le déloger. Le Premier ministre a en effet affiché une grande ingéniosité et patience à résoudre le différend budgétaire cette année, mais trouver une solution créative à l’épreuve de force des pensions s’avérera beaucoup plus ardue.
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