Relatives and neighbours mourn over the body of one of the victims of an Israeli strike on a hom4 late Saturday as they are prepared for the funeral outside the Al-Aqsa Martyr

Jean Delaunay

Les frappes israéliennes tuent au moins 58 personnes, dont des enfants, dans la bande de Gaza

Des négociations sur un accord de cessez-le-feu et de prise d’otages étaient en cours dimanche au Qatar, le Hamas aurait fourni la preuve de la vie de plusieurs otages, selon les médias israéliens.

Les frappes aériennes israéliennes sur la bande de Gaza ont tué au moins 58 personnes depuis dimanche matin, a annoncé lundi le ministère de la Santé de Gaza.

L’une des frappes a touché un camp de tentes dans la région de Muwasi, une zone humanitaire déclarée par Israël, tuant huit personnes, dont deux enfants, selon l’hôpital Nasser de Khan Younis, dans le sud du pays, qui a reçu les corps.

L’armée israélienne affirme ne cibler que les militants, les accusant de se cacher parmi les civils. Il a déclaré dimanche soir avoir pris pour cible un militant du Hamas dans la zone humanitaire.

Pendant ce temps, les Palestiniens de Jénine, une ville instable du nord de la Cisjordanie, observent une grève générale appelée par des groupes militants pour protester contre une rare répression exercée par les forces de sécurité palestiniennes.

Les magasins de la ville ont été fermés lundi, un jour après que des militants ont tué un agent de sécurité et en ont blessé deux autres.

Des groupes militants ont appelé à une journée de grève pour protester contre l’escalade des actions des forces de sécurité palestiniennes, exhortant les habitants à se joindre aux efforts visant à faire pression sur les autorités pour qu’elles mettent fin à la violence.

Des femmes et des filles palestiniennes luttent pour trouver de la nourriture dans un centre de distribution à Khan Younis, dans la bande de Gaza, le vendredi 20 décembre 2024.
Des femmes et des filles palestiniennes luttent pour trouver de la nourriture dans un centre de distribution à Khan Younis, dans la bande de Gaza, le vendredi 20 décembre 2024.

L’Autorité palestinienne, soutenue par l’Occident, est reconnue internationalement mais fait face à une impopularité généralisée parmi les Palestiniens, en partie à cause de sa coopération avec Israël sur les questions de sécurité.

Les pourparlers sur les otages se poursuivent au Qatar

Selon les médias israéliens, des négociations sur un accord de cessez-le-feu et de prise d’otages étaient en cours dimanche au Qatar, le Hamas aurait fourni la preuve de la vie de plusieurs otages.

Les médias locaux ont également écrit qu’Israël connaît l’emplacement de la plupart des captifs, citant une source officielle. Il n’a toutefois pas été précisé si les noms des personnes encore en vie avaient été confirmés.

Les rapports indiquent également qu’Israël n’accepterait pas un cessez-le-feu permanent, mais plutôt un « cessez-le-feu prolongé ».

Le conflit a commencé le 7 octobre 2023, lorsque des militants dirigés par le Hamas ont attaqué le sud d’Israël, tuant environ 1 200 personnes, pour la plupart des civils, et prenant quelque 250 otages. Il reste environ 100 prisonniers à Gaza, dont au moins un tiers seraient morts.

L’offensive aérienne et terrestre d’Israël a fait plus de 45 300 morts palestiniens, selon le ministère de la Santé de Gaza. Le ministère rapporte que les femmes et les enfants représentent plus de la moitié des victimes, mais ne fait pas de distinction entre les civils et les combattants dans son décompte.

L’armée israélienne affirme avoir tué plus de 17 000 militants, sans toutefois fournir de preuve de ce chiffre.

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