Le Kremlin a répandu des théories non fondées sur une récente attaque près de Moscou qui a coûté la vie à près de 150 personnes.
Les forces spéciales russes ont tué jeudi deux personnes soupçonnées d’avoir planifié des attentats terroristes lors d’une fusillade dans le sud du pays, a annoncé le Comité national antiterroriste du pays.
Selon le communiqué du comité, les suspects ont été bloqués dans la banlieue de Naltchik, capitale de la république de Kabardino-Balkarie, et ont ouvert le feu sur les forces spéciales du Service fédéral de sécurité.
Le comité n’a pas donné de détails sur les actions que les suspects préparaient, mais la fusillade est survenue dans un contexte de préoccupations sécuritaires accrues après l’attaque du 22 mars par des hommes armés contre une salle de concert de Moscou, qui a tué 145 personnes.
Une filiale du groupe État islamique a revendiqué l’attaque. La Kabardino-Balkarie se trouve dans la région du Caucase du Nord, où l’extrémisme islamique couve depuis des décennies.
Cependant, le Kremlin a cherché à imputer l’attaque de la salle de concert à un complot obscur des États-Unis, du Royaume-Uni et de l’Ukraine – sans toutefois fournir de preuves.