Le plus grand événement annuel de l’ONU voit les présidents, les premiers ministres, les monarques et autres hauts dirigeants des 193 États membres s’adresser au monde et entre eux.
Les dirigeants mondiaux réunis à New York pour l’Assemblée générale des Nations Unies ont appelé à un cessez-le-feu immédiat à Gaza.
Cette nouvelle intervient alors que l’on craint un conflit régional généralisé, les frappes israéliennes au Liban dévastant certaines parties du pays, tuant plus de 560 personnes en deux jours.
Ces attaques surviennent quelques jours après une attaque meurtrière utilisant des appareils de communication truqués dans le pays la semaine dernière, qui a fait des dizaines de morts et près de 3 000 blessés, dont de nombreux civils.
Le Liban a accusé Israël d’être responsable de l’attaque, mais Israël n’a ni confirmé ni nié sa responsabilité.
Lors de l’Assemblée générale, le Premier ministre italien Giorgia Meloni a critiqué la guerre entre Israël et le Hamas.
Reconnaissant qu’Israël a le droit de défendre ses frontières, elle a déclaré qu’il doit également « respecter le droit international, en protégeant les populations civiles ».
Meloni a également reconnu que le peuple palestinien a droit à son État.
« Nous avons besoin que les Palestiniens confient leur tâche à une direction inspirée par le dialogue et par la stabilisation du Moyen-Orient », a-t-elle déclaré.
À la fin de son discours, Meloni a exigé un cessez-le-feu entre Israël et Gaza et la libération de tous les otages de l’attaque du 7 octobre.
Le ministère de la Santé de Gaza affirme que la guerre menée par Israël depuis près d’un an a tué plus de 41 000 Palestiniens.
Le président iranien Masoud Pezehskian a appelé la communauté internationale à « instaurer un cessez-le-feu permanent à Gaza et à mettre fin à la barbarie désespérée d’Israël au Liban ».
« Le terrorisme d’État israélien naturellement aveugle de ces derniers jours au Liban, suivi d’une agression massive ayant fait des milliers de victimes, ne peut rester sans réponse », a-t-il déclaré.
« La responsabilité de toutes les conséquences incombera aux gouvernements qui ont contrecarré tous les efforts mondiaux visant à mettre fin à cette horrible catastrophe et qui ont l’audace de se qualifier de « champions des droits de l’homme ».
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a qualifié la situation à Gaza de « cauchemar incessant qui menace d’emporter toute la région avec lui », et a déclaré que l’escalade des attaques aériennes à travers la frontière israélo-libanaise a mis le Liban « au bord du gouffre ».
Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, dont le pays parle en premier, selon une tradition remontant aux premières années de l’ONU, a également critiqué les attaques d’Israël à Gaza et au Liban.
« Le droit à l’autodéfense est devenu un droit à la vengeance, ce qui empêche un accord pour la libération des otages et retarde un cessez-le-feu », a-t-il déclaré.