Prime Minister of Estonia Kaja Kallas, left, greets European Commission President Ursula von der Leyen during their meeting at the Stenbock House, in Tallinn, 10 October 2022

Jean Delaunay

Les décisions « russophobes » de l’UE en matière d’emploi sont « mauvaises » pour les relations avec la Russie, selon le Kremlin

Les dirigeants de l’UE ont nommé Ursula von der Leyen au poste de présidente de la Commission européenne et ont choisi Kaja Kallas comme prochaine chef de la politique étrangère de l’UE.

Les chances d’amélioration des relations entre l’UE et la Russie sont « mauvaises » après les nominations « russophobes » des hauts fonctionnaires de l’Union la veille, a déclaré vendredi le porte-parole du président russe Vladimir Poutine.

Dmitri Peskov a spécifiquement vérifié le nom d’Ursula von der Leyen, qui a été nommée pour un nouveau mandat à la présidence de la Commission européenne, et du Premier ministre estonien Kaja Kallas, choisi comme prochain chef de la politique étrangère de l’UE.

« Mme von der Leyen n’est pas favorable à une normalisation des relations entre l’UE et la Russie », a-t-il déclaré. « C’est ainsi que nous la connaissons, c’est ainsi que nous nous souvenons d’elle. »

On ne sait pas si les propos de Peskov étaient liés à une quelconque tentative de normalisation entre les deux pays. Les relations entre Bruxelles et Moscou sont glaciales depuis l’agression russe contre l’Ukraine, qui dure depuis trois ans.

Se tournant vers le Premier ministre estonien, Peskov a ajouté que Kallas « n’a pas fait preuve jusqu’à présent de penchants diplomatiques et est bien connue parmi nous pour ses déclarations irréconciliables et parfois même farouchement russophobes ».

Kallas a été l’un des critiques les plus virulents du Kremlin au sein de l’UE.

Depuis que Moscou a lancé son invasion à grande échelle de l’Ukraine en 2022, elle a joué un rôle moteur au sein de l’UE pour punir la Russie par des sanctions, envoyer un soutien militaire à Kiev et renforcer les propres capacités de défense du bloc.

Sa réponse à l’agression russe lui a valu le statut de personne recherchée en Russie après ses efforts visant à supprimer les monuments de la Seconde Guerre mondiale de l’ère soviétique dans son pays balte, que le Kremlin a qualifié d’« action hostile envers la mémoire historique ».

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