Des milliers de citoyens nord-macédoniens risquent de ne plus pouvoir quitter le pays ou rentrer chez eux après le 12 février.
Les citoyens de Macédoine du Nord ont fait la queue devant les commissariats de police ce week-end pour tenter d’obtenir leur nouveau passeport.
Lundi, la validité des anciens, qui ne disent pas le mot « Nord », expirera.
Même si les anciennes cartes d’identité resteront valables dans le pays, le retard dans la délivrance des passeports menace d’affecter les mouvements des citoyens, limitant leurs déplacements et empêchant ceux qui se trouvent à l’étranger après le 12 février de rentrer chez eux.
« Il est physiquement impossible de délivrer tous les documents dans les délais. L’impression et la délivrance des passeports constituent le plus gros problème, et celui-ci ne peut être atténué qu’avec une meilleure organisation et gestion », a déclaré le nouveau ministre technique de l’Intérieur, Pance Toshkovski.
Au rythme actuel de délivrance de quelque 50 000 passeports par mois, il estime qu’il faudra encore un an après la date limite pour que le processus soit achevé.
La controverse sur le nom remonte à l’histoire ancienne, car l’actuelle Macédoine du Nord et le nord de la Grèce faisaient partie d’une province romaine appelée Macédoine.