US presidential candidates Donald Trump and Kamala Harris.

Milos Schmidt

Les capitales européennes attendent le résultat des élections américaines avec espoirs et craintes

Les correspondants d’L’Observatoire de l’Europe rendent compte de l’ambiance en Europe, où les sondages montrent que de nombreux électeurs soutiennent Kamala Harris plutôt que Donald Trump.

L’Europe suit de près l’élection présidentielle américaine de mardi, qui, selon les sondages, est actuellement trop proche pour être convoquée. Plusieurs États clés sont en jeu en même temps, et ni la vice-présidente Kamala Harris ni l’ancien président Donald Trump n’ont réussi à prendre une avance claire.

L’enjeu ne concerne pas seulement les questions intérieures des États-Unis, mais aussi l’avenir des relations commerciales et de la politique étrangère du pays – en particulier sa relation avec l’OTAN en temps de guerre.

Ici, les correspondants d’L’Observatoire de l’Europe dans les principales capitales européennes partagent ce qu’ils entendent dans leurs villes sur l’opinion publique.

George Dimitropoulos, L’Observatoire de l’Europe Athènes : Un récent sondage mené en Grèce a montré que 46 % des citoyens grecs pensent que la première femme vice-présidente des États-Unis deviendra également la première femme présidente, tandis que seulement 32 % des citoyens pensent que Donald Trump reviendra aux Blancs. Maison.

Quant aux intérêts nationaux grecs, 30 % des Grecs estiment que Kamala Harris est plus proche de leurs priorités – et seulement 10 % pensent que Donald Trump sera meilleur pour leur pays.

Liv Stroud, L’Observatoire de l’Europe Berlin : Pour l’Allemagne, beaucoup de choses dépendent de ces élections. Un sondage montre que les deux tiers des Allemands préféreraient que Harris soit le prochain président américain, avec seulement 12 % préférant une victoire de Trump – et sur le plan intérieur, ces 12 % déclarent également qu’ils voteraient pour l’AfD.

Quel que soit le résultat, il est probable que les États-Unis se tourneront de plus en plus vers leurs propres problèmes, ce qui pourrait avoir de graves conséquences pour l’OTAN.

Adam Magyar, L’Observatoire de l’Europe Budapest : Le gouvernement hongrois a fait de l’élection présidentielle américaine une question de politique intérieure. Même l’annonce du budget de l’année prochaine a été reportée au motif que si Trump gagne, il y aura la paix en Ukraine, et la paix nécessite un budget différent de celui de la guerre.

Viktor Orbán a été l’un des premiers dirigeants étrangers à soutenir Trump en 2016 et lui reste fidèle depuis. Les sondages montrent que ses électeurs sont d’accord, avec 75 % d’entre eux souhaitant la victoire de Trump et seulement 1 % soutenant Harris.

Parmi les partis d’opposition, cependant, seuls les électeurs du parti d’extrême droite Notre Pays semblent soutenir Trump.

Donald Trump accueille le Premier ministre hongrois Viktor Orbán à la Maison Blanche, en mai 2019.
Donald Trump accueille le Premier ministre hongrois Viktor Orbán à la Maison Blanche, en mai 2019.

Joana Mourão Carvalho, L’Observatoire de l’Europe Lisbonne : Si les Portugais votaient, Kamala Harris serait élue présidente – et ce ne serait pas une course serrée.

Une étude d’Intercampus montre que 70 % voteraient pour le candidat démocrate. Selon l’enquête, la plupart des citoyens portugais pensent que Harris est le vainqueur probable ; seuls 28 % se disent convaincus de la victoire de Donald Trump.

Quant à l’impact du résultat, environ 65% estiment que le choix influencera l’économie, le progrès social et la gestion des conflits armés au Portugal.

Chrstina Thykjaer, L’Observatoire de l’Europe Madrid : Un récent rapport de l’Institut Franklin de l’Université d’Alcalá révèle que 75 % des Espagnols pensent qu’une victoire de Harris serait meilleure pour l’Espagne que le retour de Trump.

Six Espagnols sur dix pensent que le candidat démocrate a plus de chances de gagner. Alors que le gouvernement socialiste a ouvertement annoncé son soutien à Kamala Harris, le Parti populaire au pouvoir a décidé de ne pas prendre de position officielle avant le scrutin.

La vice-présidente américaine Kamala Harris attend une rencontre avec le président français Emmanuel Macron lors de la conférence sur la sécurité de Munich, en février 2023.
La vice-présidente américaine Kamala Harris attend une rencontre avec le président français Emmanuel Macron lors de la conférence sur la sécurité de Munich, en février 2023.

Sophia Khatsenkova, L’Observatoire de l’Europe Paris : Les élections américaines suscitent un grand intérêt dans l’opinion publique française. Selon une enquête YouGov, 1 Français sur 2 déclare suivre la campagne présidentielle depuis plusieurs semaines.

Plus de la moitié d’entre eux sont des hommes et vivent à Paris. Et 55 % des personnes interrogées souhaitent que Kamala Harris gagne, alors que seulement 1 Français sur 5 voterait pour Trump.

Enfin, 1 personne sur 3 pense que Kamala Harris est la meilleure candidate pour apporter des solutions aux crises mondiales en Ukraine et au Moyen-Orient. Seuls 22 % pensent que Trump serait le meilleur en matière de politique étrangère.

Giorgia Orlandi, L’Observatoire de l’Europe Rome : Les Italiens suivent de près ces élections, estimant que les enjeux sont importants. Ces élections ne façonneront pas seulement l’avenir des États-Unis ; Des guerres en Ukraine et au Moyen-Orient à la force de la Chine, elles auront également un impact sur l’ordre mondial, et certainement sur l’Europe.

Selon un récent sondage publié en Italie par YouTrend, la majorité des Italiens choisiraient Kamala Harris comme nouvelle présidente, avec 78 % d’entre eux la soutenant et seulement 22 % soutenant Donald Trump.

Ces résultats reflètent ce que la plupart des gens nous ont dit dans les rues de la capitale italienne.

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