This new technology means you can fly without showing your passport

Milos Schmidt

Les aéroports européens affirment que FaceBoarding réduira les temps d’attente aux contrôles de sécurité, mais est-il obligatoire ?

Cette nouvelle technologie vous permet de voler sans montrer votre passeport

Les aéroports italiens testent une nouvelle technologie de sécurité et d’embarquement qui permettra aux passagers de ne pas avoir à présenter leurs documents pour monter à bord d’un vol.

Baptisé « FaceBoarding », le système utilise la technologie de reconnaissance faciale pour permettre aux voyageurs de passer les contrôles de sécurité et les portes d’embarquement plutôt que de montrer leur passeport, leur carte d’identité ou leur carte d’embarquement.

Les passagers doivent s’inscrire aux kiosques de l’aéroport ou via une application pour utiliser la technologie.

Voici comment fonctionne le service et dans quels aéroports il est disponible.

Qu’est-ce que le FaceBoarding ?

FaceBoarding est un système biométrique qui permet aux passagers d’accéder aux contrôles de sécurité et aux portes grâce à la reconnaissance faciale.

Après s’être enregistrés pour le vol, les voyageurs utilisent les kiosques de l’aéroport pour montrer leurs documents et scanner leur visage. Cela leur permet alors d’utiliser FaceBoarding plutôt que de réafficher leurs documents.

Une application est également en cours de développement et espère être lancée en juin afin que les passagers puissent enregistrer leurs informations à l’avance.

Les passagers peuvent décider de s’inscrire pour un seul vol ou pour tous les vols jusqu’au 31 décembre 2025.

Une fois enregistrés, les passagers peuvent passer les portes désignées au niveau de la sécurité et les portes d’embarquement sans présenter de preuve d’identité ni de carte d’embarquement.

FaceBoarding réduira les files d’attente à l’aéroport

Le nouveau système utilise un logiciel de reconnaissance biométrique conçu par la société informatique française Thales et des barrières de sécurité de la société suisse Dormakaba.

On espère que cela réduira les temps d’attente aux portes de sécurité et d’embarquement.

« En plus d’offrir des temps de contrôle plus rapides, cela augmente l’efficacité et garantit la protection de la vie privée et des données des passagers », a déclaré SEA, la société qui gère les aéroports de Milan Linate et Malpensa, dans un communiqué.

Quels aéroports en Europe utilisent la technologie FaceBoarding ?

FaceBoarding est actuellement disponible pour tous les passagers de plus de 18 ans dans deux aéroports en Italie : Milan Linate et Catane.

Ceux qui ne souhaitent pas utiliser le système peuvent accéder aux contrôles de sécurité et aux portes comme d’habitude en utilisant leur pièce d’identité et leur carte d’embarquement.

ITA Airways et Norwegian Airlines (SAS) ont toutes deux adhéré au système et celui-ci est également disponible pour toutes les autres compagnies aériennes.

S’exprimant lors du lancement à Linate, Armando Bruni, PDG de SEA qui gère les aéroports de Milan Linate et Malpensa, a déclaré que la société espère déployer la technologie biométrique également dans d’autres aéroports, y compris Malpensa.

Des contrôles biométriques seront bientôt mis en place dans tous les aéroports européens

Un autre type de technologie biométrique sera bientôt déployé dans les aéroports de l’UE.

Le système d’entrée/sortie de l’UE (EES) sera un système d’enregistrement automatisé pour les voyageurs britanniques et autres voyageurs non européens qui n’ont pas besoin de visa pour entrer dans l’UE.

Les voyageurs devront scanner leur passeport ou autres documents de voyage à un kiosque libre-service chaque fois qu’ils franchiront une frontière extérieure de l’UE. Un scanner du visage sera également effectué.

L’EES ne s’appliquera pas aux résidents légaux ni aux titulaires de visas de long séjour.

Le système enregistrera le nom du voyageur, les données biométriques ainsi que la date et le lieu d’entrée et de sortie. Les scans faciaux et les données d’empreintes digitales seront conservées pendant trois ans après chaque voyage.

Il s’appliquera à l’entrée dans tous les États membres de l’UE, à l’exception de Chypre et de l’Irlande, ainsi que dans quatre pays tiers de l’espace Schengen : l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse.

En avril, une étude réalisée par Co-op Insurance a révélé que près des deux tiers des adultes britanniques ignorent l’existence de l’EES.

L’étude a également révélé que plus d’un adulte britannique sur cinq admet qu’il serait « découragé » de voyager en Europe à cause du nouveau système.

Le système devrait être lancé le 6 octobre 2024.

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