Connu pour son street art guérilla, la nouvelle œuvre d’Invader présente une figurine de Space Invader en train de courir, assortie aux couleurs des Jeux olympiques de Paris.
Le mystérieux street artiste français connu uniquement sous le nom de « Invader » a frappé à nouveau – cette fois pour célébrer les Jeux olympiques de Paris.
Invader, souvent comparé à Banksy, un artiste originaire de Bristol, colle des mosaïques sur les murs de Paris depuis les années 1990, généralement de nuit et sans autorisation. Ses œuvres sont aujourd’hui dispersées dans tous les recoins de la Ville Lumière et ses fans s’amusent à les dénicher.
Les fans de son travail peuvent télécharger l’application de l’artiste, « Flash Invaders », qui permet aux utilisateurs de photographier ses œuvres et de recevoir des points à chaque découverte. L’application s’est révélée irrésistiblement addictive, avec près de 400 000 joueurs.
La nouvelle pièce est la 1512ème qu’Invader a collée à Paris.
Elle représente ses personnages emblématiques de Space Invader en train de courir – un hommage approprié alors que des milliers d’athlètes de plus de 200 pays et territoires sont dans la capitale française pour participer aux Jeux olympiques qui se terminent dimanche.
Les couleurs de l’œuvre sont à peu près les mêmes nuances de bleu que celles utilisées par les organisateurs des Jeux de Paris pour décorer la ville pour les Jeux olympiques.
Sur Instagram, l’artiste a posté une photo de l’œuvre, légendée « une pièce spéciale pour les Jeux olympiques », avec quelques joggeurs qui courent.
Cela et une publication vidéo de l’artiste ont alerté certains de ses fervents admirateurs qu’il y avait une nouvelle œuvre qu’ils pouvaient flasher et gagner des points.
Un petit groupe d’entre eux s’est rapidement rassemblé pour prendre sa photo avec l’application, obtenir sa récompense et passer du temps à admirer l’œuvre.
« Cela permet de regarder la vie différemment », a déclaré Gema Calero, une admiratrice de l’artiste. « On cherche les œuvres d’art. On lève un peu les yeux. Parce que normalement, quand on marche, on regarde ce qui est devant nous. De cette façon, on regarde autour de soi. Oui, c’est super. »
Invader n’est pas le seul street-artiste à faire sensation en ce moment. L’insaisissable Banksy a dévoilé cette semaine quatre nouvelles œuvres dans le cadre d’une série sur le thème des animaux à Londres (voir ci-dessus).
La saga a commencé le lundi 5 août, où il a présenté sa première œuvre près du pont de Kew, dans le sud-ouest de Londres. L’œuvre, créée dans son style de pochoir caractéristique, représente une chèvre avec des rochers qui tombent en dessous.
Après la chèvre, Banksy a publié le lendemain sur sa page Instagram une image d’une autre œuvre animalière. Cette fois, située à Chelsea, elle représentait deux éléphants se regardant à travers des fenêtres bouchées, leurs trompes se touchant presque.
Puis sont arrivés trois singes se balançant sur un pont ferroviaire à Brick Lane, dans l’est de Londres, et plus récemment un loup hurlant à Peckham, qui a été volé quelques heures après ses débuts.
