Samedi, le parlement géorgien élira un nouveau président, tandis que les dirigeants européens craignent que ce choix ne signifie un éloignement supplémentaire de l’UE.
Aujourd’hui, Radio Schuman se penche sur l’élection présidentielle de ce week-end en Géorgie avec Nuka Kekelia, correspondante sur place d’L’Observatoire de l’Europe à Tbilissi, pour se demander quels sont les enjeux pour les liens du pays avec l’UE.
La Géorgie a récemment connu des semaines de manifestations à la suite des élections législatives qui ont assuré la victoire du parti au pouvoir, le Rêve géorgien. Dans la foulée, le parti a annoncé son intention de suspendre ses efforts pour adhérer à l’Union européenne.
Bien que la présidence géorgienne soit en grande partie cérémoniale, cette élection est importante car c’est la première fois depuis les réformes constitutionnelles de 2017 que le président sera choisi par le parlement plutôt que par le vote populaire. L’actuelle présidente, Salomé Zourabichvili, représente l’opposition pro-européenne et a toujours critiqué le Rêve géorgien comme étant plus équivoque à l’égard de l’UE. Zourabichvili a refusé de reconnaître les résultats des élections législatives et s’est engagé à rester en fonction jusqu’à la tenue de nouvelles élections.
Georgian Dream a nommé Mikheil Kavelashvili, un ancien footballeur aux opinions eurosceptiques, comme candidat à la présidentielle.
Dans le deuxième segment du podcast, nous examinons certains détails d’un vote sur la traite des êtres humains parmi les ministres de l’UE.
Dans la dernière partie de l’émission, Radio Schuman vous parle du nouveau code de conduite du prochain Eurovision.