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Milos Schmidt

L’économie suisse connaît une croissance modeste, soutenue par les services

Le secteur de l’hébergement et de la restauration a augmenté de 3,5%, tandis que l’augmentation des voyages a contribué à faire progresser le secteur des transports et des communications de 0,4%.

Le PIB de la Suisse a augmenté de 0,3% au quatrième trimestre 2023, en phase avec la croissance inférieure à la moyenne du pays au trimestre précédent.

L’Office fédéral de la statistique a déclaré jeudi que le secteur des services était l’un des principaux moteurs de croissance, grâce à la reprise du tourisme suite à la pandémie de COVID-19.

Plus précisément, le secteur de l’hébergement et de la restauration a augmenté de 3,5%, tandis que l’augmentation des voyages a contribué à faire progresser le secteur des transports et des communications de 0,4%.

Les autres services ayant enregistré une légère hausse sont les services liés aux entreprises (0,3%), les services de santé et sociaux (1,4%) et les services financiers (1%), selon l’Office statistique.

D’un autre côté, il a indiqué que la valeur ajoutée dans le secteur manufacturier a chuté de 0,1%, entraînée par la chute de l’industrie chimique et pharmaceutique en territoire négatif (-2,3%) en raison de la baisse des exportations.

Selon les résultats provisoires de l’Office statistique, la croissance globale du PIB de la Suisse en 2023 devrait s’établir à 1,3% après ajustement des événements saisonniers et sportifs. C’est une baisse par rapport aux 2,5 % de 2022

« Le ralentissement de la croissance est lié au processus de normalisation suite à la crise du COVID-19 », a indiqué le bureau. « L’environnement international difficile a également pesé sur le développement économique. »

Non corrigé des événements sportifs, le PIB a augmenté de 0,8% en 2023, après 2,7% l’année précédente, selon l’agence statistique.

Les résultats sont conformes aux prévisions antérieures selon lesquelles la Suisse connaîtrait également une croissance plus lente que prévu en 2024, en raison de la « dynamique lente » de la zone euro.

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