Le PIB du Royaume-Uni a légèrement augmenté en août, tiré par le secteur des services.
L’économie du Royaume-Uni est de nouveau sur pied, avec une croissance en août après une forte baisse en juillet, mais le tableau d’ensemble suggère une croissance atone pour le reste de l’année.
Le PIB britannique a augmenté de 0,2 % d’un mois à l’autre en août 2023, après une contraction révisée de 0,6 % en juillet, selon les données de l’Office des statistiques nationales.
La production des services a augmenté de 0,4%, mais les secteurs de la production, de l’industrie manufacturière et de la construction ont tous reculé respectivement de 0,7%, 0,8% et 0,5%, laissant présager de sombres perspectives pour les mois à venir.
Au cours des trois mois précédant août 2023, l’économie a progressé de 0,3 %, avec une croissance dans tous les secteurs.
En comparaison annuelle, le PIB du Royaume-Uni a augmenté à 0,5 % en août, après 0,3 % le mois précédent.
La lente reprise montre que l’économie britannique souffre toujours de la poussée de l’inflation de l’année dernière, en plus des taux d’intérêt élevés dus aux 14 hausses consécutives des taux d’intérêt par la Banque d’Angleterre.
Que nous réserve l’horizon selon les dernières prévisions du FMI ?
Le Fonds monétaire international (FMI) a mis à jour ses prévisions économiques pour le Royaume-Uni, suggérant une croissance du PIB plus lente que prévu pour cette année et l’année prochaine.
Les récentes prévisions du FMI suggèrent que le PIB du Royaume-Uni atteindra une croissance de 0,5 % en 2023, ce qui représente une légère augmentation par rapport aux prévisions de juillet.
Néanmoins, les attentes pour 2024 ont été abaissées de 0,4 %, fixant la croissance à 0,6 %.
Les dernières prévisions attribuent également la lenteur de la croissance à la politique monétaire stricte du Royaume-Uni, dans laquelle des taux d’intérêt directeurs élevés ont été imposés pour contrôler l’inflation persistante.
En outre, l’économie britannique est confrontée à des difficultés en raison des effets persistants des chocs commerciaux induits par les prix élevés de l’énergie, selon le dernier rapport du FMI.