L’ancien footballeur du Barça a été condamné à quatre ans et demi de prison l’année dernière et a passé plus d’un an en détention préalable au procès pour le viol présumé d’une jeune femme dans une boîte de nuit.
Le joueur de football brésilien Dani Alves a remporté son appel contre une condamnation pour agression sexuelle alors qu’un tribunal espagnol a annulé la décision dans une affaire qui a duré plus de trois ans et a vu l’ancien défenseur de Barcelone passer 14 mois en prison.
Alves a été reconnu coupable en février 2024 d’avoir violé une femme dans une boîte de nuit en décembre 2022 et condamné à quatre ans, six mois de prison.
Alves a nié les actes répréhensibles pendant le procès de trois jours.
Ce tribunal a jugé qu’il y avait «des preuves insuffisantes» pour exclure la présomption d’innocence d’Alves.
« Dani Alves est innocent et cela a été prouvé », a déclaré son avocat de la défense Inés Guardiola à Catalan Radio Rac1. «La justice a finalement été rendue.»
Le procès d’Alves a été le premier cas de grande envergure depuis que l’Espagne a révisé ses lois en 2022 à faire son consentement central pour définir un crime sexuel en réponse à une augmentation de protestations après une affaire de viol à gangs lors du festival de san Fermin Bull-Running à Pampelune en 2016.
La législation populairement connue sous le nom de la loi «uniquement oui signifie oui» définit le consentement comme une expression explicite de la volonté d’une personne, indiquant clairement que le silence ou la passivité n’équivaut pas au consentement.
Mais les quatre juges d’une cour d’appel basée à Barcelone ont statué à l’unanimité pour annuler la condamnation après avoir examiné les preuves et les témoignages donnés à la Cour inférieure.
Dans leur décision, ils ont écrit que le témoignage du demandeur «différait notamment» des preuves de séquences vidéo prises avant que la femme et Alves n’entre dans la salle de bain où elle a dit qu’il l’avait forcée à avoir des relations sexuelles sans son consentement.
Alves, maintenant âgée de 41 ans, a été maintenu en prison de janvier 2023 à mars 2024 jusqu’à sa libération après avoir payé 1 million d’euros pour caution en attendant son appel.
Il a également remis ses passeports, les procureurs ayant plaidé contre le libérer sous caution en raison d’un éventuel risque de vol.
Les procureurs voulaient que sa peine de prison soit passée à neuf ans tandis que l’avocat de la victime voulait qu’il reste derrière les barreaux pendant 12 ans.
Cette décision pourrait être interjetée en appel devant la Cour suprême espagnole de Madrid.