Les autorités britanniques ont déclaré avoir détecté une nouvelle souche de grippe porcine chez un humain.
Une nouvelle souche de grippe porcine a été détectée chez un humain au Royaume-Uni, a annoncé l’agence de sécurité sanitaire du pays.
La souche de la grippe A (H1N2)v est similaire aux virus qui circulent actuellement chez les porcs au Royaume-Uni, mais elle est différente des cas humains récents du virus.
La personne qui avait cette souche grippale a souffert d’une maladie bénigne et s’est complètement rétablie, a indiqué l’Agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA).
Le cas a été détecté dans le cadre d’une surveillance de routine de la grippe, mais la source de l’infection fait toujours l’objet d’une enquête.
Les virus grippaux de type A sont établis chez de nombreuses espèces animales mais peuvent provoquer des pandémies mondiales, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Les facteurs de risque de grippe porcine comprennent le contact avec les porcs ou avec leur environnement.
Déclaration des cas de grippe porcine
« Nous savons que certaines maladies animales peuvent être transmises aux humains – c’est pourquoi des normes élevées en matière de santé animale, de bien-être et de biosécurité sont si importantes », a déclaré Christine Middlemiss, vétérinaire en chef du Royaume-Uni, dans un communiqué.
« Grâce à nos systèmes de surveillance animale et humaine, nous travaillons ensemble pour protéger tout le monde… Les éleveurs de porcs doivent également signaler immédiatement toute suspicion de grippe porcine dans leurs troupeaux à leur vétérinaire local », a-t-elle ajouté.
Il y a eu un total de 50 cas humains de grippe A(H1N2)v dans le monde depuis 2005, selon l’UKHSA, mais aucun d’entre eux n’est « génétiquement lié à cette souche ».
En 2009, une pandémie a été provoquée par un virus grippal A(H1N1), auparavant appelé « grippe porcine ». Il s’agit désormais d’un virus saisonnier inclus dans les vaccins antigrippaux.
Une analyse récente du virus H1N1 de 2009 a révélé qu’il s’était également transmis de l’homme au porc près de 400 fois depuis le début de la pandémie.