Le ministère des Affaires étrangères du Qatar a annoncé que 13 femmes et enfants retenus en otage par le Hamas à Gaza seront remis à la Croix-Rouge.
Un cessez-le-feu de quatre jours à Gaza entre Israël et le Hamas débutera vendredi matin, a annoncé le Qatar, un jour plus tard que prévu initialement, alors que les négociateurs peaufinaient les derniers détails de l’accord, qui devrait conduire à la libération de dizaines d’otages détenus. par des militants et des Palestiniens emprisonnés par Israël.
Cette percée diplomatique promet un certain soulagement pour les 2,3 millions de Palestiniens de Gaza qui ont enduré des semaines de bombardements israéliens, ainsi que pour les familles israéliennes qui craignent pour le sort de leurs proches capturés lors de l’attaque du Hamas du 7 octobre qui a déclenché la guerre.
Le cessez-le-feu devait initialement commencer jeudi matin, mais il a semblé se heurter à un problème la nuit précédente lorsque le conseiller à la sécurité nationale d’Israël, Tzachi Hanegbi, a annoncé un retard d’une journée sans fournir de raison.
Jeudi, le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed al-Ansari, a annoncé que le cessez-le-feu débuterait vendredi à 07h00 heure locale, soit 05h00 GMT.
Premier groupe d’otages libéré
Le ministre a déclaré que les deux parties avaient échangé des listes de personnes à libérer, et que le premier groupe de 13 femmes et enfants détenus par le Hamas serait libéré vendredi après-midi. Il n’a pas précisé combien de prisonniers palestiniens seraient libérés, mais les responsables ont déclaré que trois seraient libérés pour chaque otage.
Une aide accrue aux Palestiniens commencera à entrer à Gaza « dès que possible », a déclaré al-Ansari. L’espoir est que « l’élan » donné par cet accord mènera à « la fin de cette violence », a-t-il déclaré aux journalistes.
L’Observatoire de l’Europe croit savoir qu’Emily Hand, une fillette irlando-israélienne de 9 ans, fera partie du premier groupe d’otages à être libérés.
Augmentation du nombre de morts à Gaza
Le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, a repris son décompte détaillé des victimes palestiniennes de la guerre, affirmant que plus de 13 300 personnes avaient été tuées. Les nouveaux chiffres n’ont pas été entièrement détaillés, mais les femmes et les mineurs ont toujours représenté environ les deux tiers des morts dans les décomptes précédents.
Les chiffres n’incluent pas les chiffres actualisés des hôpitaux du nord, où les services et les communications ont été largement interrompus au début du mois. Le ministère affirme que quelque 6 000 personnes ont été portées disparues, et qu’on craint qu’elles soient ensevelies sous les décombres.
Pendant ce temps, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’est engagé à poursuivre la guerre après l’expiration de la trêve pour détruire les capacités militaires du Hamas, mettre fin à son règne de 16 ans à Gaza et restituer les quelque 240 prisonniers détenus à Gaza par le Hamas et d’autres groupes.